Les incontournables

Accédez à un monde à part, empli de mystère, grâce à l’architecture extraordinaire imaginée pour la gloire de François Ier et sur laquelle flotte l’esprit de Léonard de Vinci.

Au centre, le corps de logis principal s’impose par sa masse cubique à quatre tours massives aux angles.

Il est appelé « donjon » en référence aux châteaux médiévaux, symbole de puissance militaire.

À l’intérieur, quatre larges vestibules forment un plan en croix grecque, dont le centre est occupé par le célèbre escalier à double révolution. Ce plan centré est tout à fait inédit en France pour un palais royal, le plan en croix étant habituellement celui des édifices religieux. Cette autre référence marque dans l’architecture la condition sacrée du roi de France.

Ce plan en croix détermine ainsi dans le donjon quatre quartiers d’habitation absolument similaires à chaque étage. Seules se distinguent les deux ailes opposées : l’aile royale située vers l’Est et l’aile de la Chapelle située vers l’Ouest. Ces deux parties sont accessibles depuis la cour par des escaliers d’angle ajourés ou par des galeries aux étages.

La visite s’ordonne donc principalement en visitant les trois étages du donjon, en suivant l’ascension du grand escalier central, et les ailes en parcourant les galeries qui les lient au donjon.

Les bâtiments qui ferment la cour forment une enceinte basse dont la couverture et l’usage ont varié au fil des siècles : à l’origine terrasses couvrant des cuisines et des pièces de service restées inachevées, ils furent mansardés du XVIIe au XIXe siècle afin d’abriter les domestiques au-dessus des cuisines et des écuries.

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L’escalier à double révolution

Au cœur du monument, à la croisée des grandes salles, s’élève un escalier majestueux devant lequel tous les visiteurs s’émerveillent en même temps qu’ils s’interrogent: l’escalier à double révolution. Constitué de deux rampes ajourées s’enroulant l’une au-dessus de l’autre autour d’un noyau central, il bénéficie d’un éclairage latéral provenant des grandes baies des salles en croix. Il dessert les étages principaux du donjon jusqu’aux terrasses. De là, il est surmonté par un étroit escalier en vis simple, menant au faîte du château, au sommet de la tour-lanterne.

L’étonnement des visiteurs vient avant tout de la place de l’escalier dans l’édifice : il en est comme la « colonne vertébrale ». Tout tourne autour de lui, tout s’adapte à ses dimensions. Là est sans doute la plus grande innovation de Chambord, à une époque où les escaliers en vis s’élèvent plus volontiers en façade – à la manière de l’escalier hors œuvre du château de Blois – ou sont logés discrètement dans les maçonneries. Ensuite, les visiteurs ne perçoivent pas immédiatement l’existence de deux rampes ou les modalités d’enroulement des deux spirales. Les uns assistent avec surprise à la disparition d’une personne en pleine ascension tandis que les autres s’amusent (ou se désespèrent !) en cherchant à se rejoindre après avoir emprunté deux volées différentes. On perçoit alors les « jeux » et « magies » de l’escalier de parade de Chambord.

Les voûtes

Au second étage du donjon, la salle en croix crée la surprise : chacun de ses bras est couvert d’une immense voûte à caissons en arc surbaissé, ornés des emblèmes de François Ier : le monogramme « F », des salamandres crachant de l’eau pour éteindre le mauvais feu, des salamandres avalant le bon feu et des cordelières à nœud. Répétés des centaines de fois, ces emblèmes en haut relief témoignent de la volonté du roi de marquer de son empreinte les derniers plafonds du donjon. En outre, ces puissantes voûtes reçoivent le poids des terrasses dallées du niveau supérieur, tout en incluant un ingénieux système d’évacuation des eaux de pluie.

Les terrasses

L’arrivée sur les terrasses est une autre source d’émerveillement. Outre la vision à 360° qu’elles offrent sur les abords et le parc de Chambord, elles donnent le sentiment d’être au cœur d’un village céleste. Les toitures des pavillons y sont hérissées de tourelles d’escalier, de souches de cheminée et de lucarnes au décor foisonnant. Cette exubérance des parties sommitales rompt avec la sobriété des façades et donne une envolée finale à la masse imposante du donjon. Au centre, prolongeant l’escalier à double révolution, s’élève la tour-lanterne, point culminant du château (56 m) dont le sommet est orné du symbole des rois de France, la fleur de lys.

Plus de 70 pièces à découvrir !

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