Ce tableau est une copie du portrait officiel de Louis XV, commandé en 1759 à van Loo, un des grands artistes français du XVIIIe siècle. Le roi est représenté en costume d’apparat, vêtu du grand manteau fleurdelisé doublé d’hermine, l’épée au côté. Il porte les colliers de l’ordre de la Toison d’or et de l’Ordre du Saint-Esprit. Sa main droite est appuyée sur son sceptre, l’un des attributs royaux. Sur la table est représentée la couronne du sacre « à l‘impériale », conservée aujourd’hui au musée du Louvre.
La reine, épouse de Louis XIV, est ici représentée en plein air, sur un fond de paysage vallonné encadré par de grands arbres. Si les traits du personnage plaident en faveur d’un portrait royal de Marie-Thérèse d’Autriche, cette identification demeure cependant incertaine, car le seul signe de royauté consiste en ce manteau bleu doublé d’hermine, dont les fleurs de lys pourraient avoir été ajoutées postérieurement, afin de conférer une allure royale à la figure représentée.
Il Pastor Fido (Le berger fidèle), tragi-comédie à succès publiée en 1590 par Giambattista Guarini, servit de sujet à une tenture de 16 à 18 pièces. Dans celle-ci, Dorinde fait cacher puis rapporter le chien de Silvio, afin d’en obtenir, en vain, l’affection. Dans cette scène propre au genre pastoral, la vie paysanne et les mœurs des bergers sont présentés de manière idéalisée, tout en intégrant des motifs liés à la chasse (carquois, trompes, Diane). Plusieurs tapisseries du Pastor Fido décorent les murs du château à la fin du XVIIIe siècle.
Merci de ne pas toucher aux tapisseries
Ce buste est moulé par François-Henri Jacquet, mouleur officiel du musée du Louvre, d’après un buste original en marbre de Louis-Philippe Mouchy. Il s’agit d’une commande du roi Louis-Philippe pour l’ancien musée de l’histoire de France, aménagé au château de Versailles. Le maréchal de Saxe y est vêtu d’une redingote militaire à ses armes, emblématique des prouesses militaires qui lui valurent la reconnaissance du roi Louis XV et l’octroi du château de Chambord.
Veuve du roi Louis XIII, Anne d’Autriche est représentée en robe et voile de deuil. Elle est parée de splendides bijoux en perle et en diamants, en particulier une croix agrafée à son corsage et des bracelets ornés de diamants rectangulaires, dont celui appelé « la Reine Mère », transmis par héritage à son second fils Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV. Ce tableau serait une réplique d’un portrait disparu, exécuté par Philippe de Champaigne en 1644.
Ce portrait représente Stanislas Leszczynski, roi détrôné de Pologne, qui avait trouvé refuge auprès de sa fille Marie Leszczynska, épouse de Louis XV. Le roi lui permet de s’installer au château de Chambord avec sa petite cour en exil. Il y loge de 1725 à 1733, se retirant l’été au château voisin de Ménars ou à l’évêché de Blois, pour fuir les maladies causées par les marais alentours. Pendant ses séjours, Stanislas loge dans l’ancien appartement de parade de Louis XIV.
Ce tableau est la copie d’un superbe portrait de Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, réalisé par Nattier, peintre à la cour, et conservé au château de Versailles. L’original a été commandé par la reine qui y est représentée dans ses appartements de Versailles, vêtue d’un simple habit de ville. Seules les fleurs de lys de la soierie du fauteuil rappellent discrètement le rang de la souveraine. Cette copie, commandée au XIXe siècle par le roi Louis-Philippe, est peinte en sens inverse de l’original.
Après la victoire de Fontenoy en 1745, Louis, dauphin de France, fils de Louis XV, charge Nattier, qui est peintre à la cour, d’immortaliser sa première participation à une bataille. L’artiste le représente en cuirasse, devant le champ de bataille, la main droite appuyée sur un bâton de commandement orné de dauphins. Le portrait original remporte un tel succès qu’une dizaine de répliques sont exécutées entre 1749 et 1754, dont celle qui est présentée ici.
Monsieur, frère de Louis XIV, est représenté en général romain, vêtu d’une cuirasse et d’une tunique à l’antique, levant de la main droite son bâton de commandement vers un campement militaire en arrière-plan, vraisemblablement à la suite de la bataille de la Peene, qu’il remporte à la tête des troupes royales de 1677. Ecarté de toute charge politique par son frère, qui s’oppose à son mode de vie excentrique, il poursuit une glorieuse carrière militaire. Le tableau provient des collections du roi Louis-Philippe placées au château d’Eu en Normandie.
Ce portrait de Louis XV en costume militaire, drapé du grand manteau royal doublé d’hermine, la main droite posée sur son heaume, à côté du bâton de commandement, est une réplique de celui conservé au musée du Louvre, devenu portrait officiel du roi.
Louis XV comble d’honneurs le maréchal de Saxe après sa glorieuse carrière militaire. Il le nomme en 1745 « Capitaine des chasses et gouverneur de Chambord », finance les travaux de remise en état de l’édifice, et permet au maréchal de puiser dans le garde-meuble royal pour l’aménager.
This painting is a copy of an official portrait of Louis XV, commissioned in 1759 from van Loo, one of the great French masters of the 18th century. The king is depicted in full royal costume wearing the grand ermine-lined mantle with fleur de lys motifs, a sword by his side. He also wears the collars of the Order of the Golden Fleece and the Order of the Holy Spirit. His right hand rests on the sceptre, a royal attribute. On the table is the “imperial” crown used at his coronation, now housed in the Louvre museum.
The queen, first wife of Louis XIV, is depicted outdoors, in a valley landscape bordered by tall trees. Her facial features would seem to indicate that this is a royal portrait of Maria Theresa of Spain, but this is still unclear as the only indication of royalty is the blue ermine-lined mantle, whose fleur de lys motifs may have been added at a later date in order to endow the subject with royal status.
Il Pastor Fido (The Faithful Shepherd), a popular tragi-comedy by Giambattista Guarini published in 1590, provided subject-matter for a set of tapestries comprising 16 to 18 panels. In this one, Dorinda hides Silvio’s dog and then returns it to him in a (vain) attempt to gain his affection. Such scenes from the pastoral genre idealised country life and the shepherd’s lifestyle, but also included elements in reference to hunting – the quiver, hunting horns, the goddess Diana. Several tapestries recounting the Pastor Fido hung on the walls at Chambord in the 18th century.
Please do not touch the tapestries
This plaster bust was moulded by François-Henri Jacquet, official mould-maker at the Louvre museum. The original marble bust by Louis-Philippe Mouchy was commissioned by King Louis-Philippe for the former museum of the history of France at the Château de Versailles. The marshal wears his military greatcoat bearing his coat of arms, emblematic of the military exploits in recognition of which King Louis XV gave him full use of the château de Chambord.
Anne of Austria, widow of King Louis XIII, is depicted in veiled mourning dress. She wears magnificent jewels with pearls and diamonds, in particular a cross pinned to her bodice, and bracelets with rectangular diamonds including the one known as ‘the Queen Mother’ which was inherited by her second son, Philippe d’Orléans, brother to Louis XIV. The painting is thought to be a replica of a lost portrait by Philippe de Champaigne from 1644.
This portrait depicts Stanislaw Leszczynski, the dethroned king of Poland who sought refuge in France with his daughter Marie Leszczynska, wife of Louis XV. The king permitted him to set up in exile with a reduced court at Chambord. He resided there from 1725 to 1733, removing in the summer to the château de Ménars close by, or to the bishop’s palace in Blois, in order to keep safe from the disease-carrying marshland around the château. While in residence, Stanislaw occupied Louis XIV’s former state apartment.
This painting is a copy of a superb portrait of Marie Leszczynska, wife of Louis XV, made by Nattier, court painter, now housed at the château de Versailles. The original was commissioned by the queen in which she is depicted in her apartment at Versailles simply dressed in ordinary costume. Only the fleurs de lys on the silk upholstery are a discreet reminder of the sovereign’s status. Commissioned in the 19th century by King Louis-Philippe, this copy was painted in mirror symmetry to the original.
After the victory at Fontenoy in 1745, Louis, son of Louis XV and dauphin (heir to the throne), commissioned a painting to immortalise the first battle in which he had taken part. Court painter Nattier depicted him in armour with the battleground to the rear. The prince rests on the commander’s baton ornamented with dolphins (‘dauphins’ in French). The original portrait was such a success that ten or so replicas were made between 1749 and 1754, including the one on display here.
Philippe d’Orléans, Louis XIV’s brother, known as Monsieur, is depicted here as a Roman general wearing a breastplate and a Roman-style tunic. His right hand raises the commander’s baton in the direction of a military encampment in the background. The scene is probably after the Battle of Cassel, which Philippe d’Orléans, leader of the royal troops, won in 1677. Louis XIV opposed Philippe’s eccentric lifestyle and kept him out political life. Instead, he pursued a glorious military career. The painting comes from King Louis-Philippe’s collections in the château d’Eu in Normandy.
This portrait of Louis XV in military costume, draped in the grand ermine-lined royal mantle, his right hand resting on his helmet next to his commander’s baton, is a replica of the original, housed in the Louvre museum, which became the king’s official portrait.
Louis XV heaped awards on his marshal, the count of Saxony, at the end of his glorious military career. In 1745, he appointed him the “Captain of the hunts and governor of Chambord”, funding the renovation work carried out on the château, as well as allowing the count to use the royal storehouses to furnish it.
Dieses Gemälde ist eine Kopie des offiziellen Porträts Ludwigs XV., mit dem Van Loo, einer der großen französischen Künstler des 18. Jahrhunderts, 1759 beauftragt wurde. Der König ist im Festgewand dargestellt – er trägt einen aufwendigen, mit Lilien verzierten und mit Hermelinpelz gefütterten Mantel und trägt sein Schwert an der Seite. Er trägt die Ketten der Orden vom Goldenen Vlies und vom Heiligen Geist. Seine rechte Hand ruht auf seinem Zepter, einem der königlichen Attribute. Auf dem Tisch ist die königliche Krone (ehemalige Kaiserkrone) dargestellt, die heute im Louvre aufbewahrt wird.
Die Königin, die Gemahlin Ludwigs XIV., ist hier unter freiem Himmel dargestellt, vor einer hügeligen, mit Bäumen gesäumten Landschaft. Auch wenn die Gesichtszüge für ein königliches Porträt von Maria Theresia von Österreich sprechen, bleibt diese Interpretation ungewiss, denn das einzig königliche Zeichen ist der blaue, mit Hermelinpelz gefütterte Mantel, dessen Lilien auch später zugefügt worden sein könnten, um der dargestellten Figur eine königliche Erscheinung zu verleihen.
Il Pastor Fido (Der treue Hirte), eine erfolgreiche, 1590 veröffentlichte Tragikkomödie von Giambattista Guarini, dient als Thema für die 16- bis 18-teilige Wandteppichserie. In dieser Szene hier lässt Dorinda den Hund von Silvio verstecken und dann zurückbringen, um seine Zuneigung zu gewinnen – jedoch vergeblich. In dieser für die Hirtendichtung typischen Szene werden das ländliche Leben und die Sitten und Bräuche der Hirten idealisiert dargestellt, während gleichzeitig auch Jagdmotive mit eingebracht werden (Köcher, Hörner, Diana). Ende des 18. Jahrhunderts schmücken mehrere Tapisserien aus der Pastor-Fido-Serie die Wände des Schlosses.
Bitte die Wandteppiche nicht berühren
Der Abdruck dieser Büste wurde von François-Henri Jacquet, dem offiziellen Formgießer des Louvre-Museums, nach der originalen Marmorbüste von Louis-Philippe Mouchy angefertigt. Es handelt sich um einen Auftrag des Königs Louis-Philippe für das ehemalige Museum der Geschichte Frankreichs im Schloss Versailles. Der Marschall von Sachsen ist darauf in einen militärischen Gehrock mit seinem Wappen gekleidet, sinnbildlich für seine militärischen Heldentaten, die ihm die Anerkennung Ludwig XV. und das Nutzungsrecht Chambords einbrachten.
Anna von Österreich, die Witwe Ludwigs XIII. ist hier im Trauergewand und mit Trauerschleier dargestellt. Sie ist mit prächtigem Diamant- und Perlenschmuck geschmückt, insbesondere mit einem Kreuz, das an ihrem Mieder befestigt ist und Armbändern, die mit rechteckigen Diamanten besetzt sind, darunter auch jenes, das „la Reine Mère“ (die Königin Mutter) genannt wird, das sie ihrem zweitgeborenen Sohn Philippe d’Orléans, dem Bruder Ludwig XIV. vererbte. Dieses Gemälde ist wahrscheinlich die Replik eines verschwundenen Porträts, das hilippe de Champaigne 1644 gemalt hat.
Dieses Porträt stellt Stanislaus Leszczyński, den entthronten König von Polen dar, der bei seiner Tochter Maria Leszczyńska, der Gemahlin von König Ludwig XV. Zuflucht gefunden hatte. Der König erlaubt ihm, sich mit seinem kleinen Exilhof in Schloss Chambord niederzulassen. Dort wohnt er von 1725 bis 1733, wobei er sich im Sommer ins nahegelegene Schloss Ménars oder in das Bistum Blois zurückzieht, um sich vor den Krankheiten zu schützen, die durch das umliegende Sumpfland entstehen. Während seiner Aufenthalte bewohnt Stanislaus das ehemalige Paradeappartement Ludwigs XIV.
Dieses Gemälde ist die Kopie eines hervorragenden Porträts Maria Leszczyńskas, der Ehefrau Ludwigs XV., das vom Hofmaler Nattier angefertigt wurde und im Schloss Versailles aufbewahrt wird. Das Original wurde von der Königin in Auftrag gegeben, die darauf in ihren Appartements in Versailles im einfachen Alltagsgewand abgebildet ist. Nur die Lilien auf dem Seidenstoff des Sessels erinnern diskret an den Rang der Herrscherin. Diese Kopie, die im 19. Jahrhundert vom König Louis-Philippe beauftragt wurde, wurde im Vergleich zum Original spiegelverkehrt gemalt.
Nach dem Sieg von Fontenoy 1745 beauftragt der Sohn Ludwigs XV. und Dauphin von Frankreich den Hofmaler Nattier, seine erste Teilnahme an einer Schlacht zu verewigen. Der Künstler stellt ihn im Harnisch dar, vor dem Schlachtfeld, die rechte Hand auf einem Kommandostab ruhend, der mit Delphinen verziert ist. Das Originalporträt ist so von Erfolg gekrönt, dass zwischen 1749 und 1754 etwa zehn Repliken angefertigt werden, von denen eine hier ausgestellt ist.
Der Monsieur, der Bruder Ludwigs XIV., ist als römischer Feldherr dargestellt, im Brustharnisch und mit einer Tunika aus der Antike. Er deutet mit dem Kommandostab in der rechten Hand auf ein Feldlager im Hintergrund, wahrscheinlich nach der Schlacht an der Peene, die er 1677 an der Spitze der königlichen Truppen gewinnt. Obwohl ihm jede politisch Verantwortung von seinem Bruder genommen wurde, der seinen exzentrischen Lebensstil ablehnt, absolviert er eine glorreiche militärische Karriere. Das Gemälde stammt aus den Sammlungen des Königs Louis-Philippe, die sich im Schloss Eu in der Normandie befinden.
Dieses Porträt Ludwigs XV. in Militäruniform, mit dem königlichen, mit Hermelin gefütterten Mantel, die rechte Hand auf seinen Helm neben dem Kommandostab gelegt, ist eine Replik des Porträts, das sich im Louvre befindet und zum offiziellen Königsporträt geworden ist.
Ludwig XV. überhäuft den Marschall von Sachsen nach seiner glorreichen Militärkarriere mit Ehrungen. 1745 ernennt er ihn zum „Jagdkapitän und Gouverneur von Chambord“, finanziert die Instandsetzung und erlaubt dem Marschall, das königliche Möbellager zur Einrichtung zu nutzen.
Este cuadro es una copia del retrato oficial de Luis XV, encargado en 1759 a Van Loo, uno de los grandes artistas franceses del siglo XVIII. El rey figura representado en traje de gala, con el gran manto forrado de armiño con motivos de flores de lis, y una espada a su lado. También lleva los collares de la Orden del Toisón de Oro y la Orden del Espíritu Santo. Su mano derecha descansa sobre su cetro, uno de los atributos reales. Sobre la mesa se encuentra la corona de la coronación “al estilo imperial”, que ahora se conserva en el Museo del Louvre.
La reina, primera esposa de Luis XIV, figura aquí representada al aire libre, sobre un fondo de paisaje ondulado enmarcado por altos árboles. Aunque sus rasgos faciales parecen indicar que se trata de un retrato real de María Teresa de Austria, esta identificación sigue siendo incierta, ya que el único signo de realeza es el manto azul forrado de armiño, cuyas flores de lis podrían haberse añadido posteriormente para darle a la figura una apariencia real.
Il Pastor Fido (El Pastor Fiel), una popular tragicomedia de Giambattista Guarini publicada en 1590, sirvió de tema para un conjunto de tapices compuesto de 16 a 18 piezas. En éste, Dorinda esconde el perro de Silvio y luego se lo devuelve en un vano intento de ganarse su afecto. En esta escena, típica del género pastoril, la vida campesina y las costumbres de los pastores se presentan de forma idealizada, al tiempo que se incorporan motivos relacionados con la caza (carcajes, cuernos de caza, la diosa Diana). Varios tapices del Pastor Fido decoraban las paredes del castillo a finales del siglo XVIII.
Prohibido tocar los tapices
Este busto de yeso fue moldeado por François-Henri Jacquet, fabricante oficial de moldes en el museo del Louvre, a partir de un busto original de mármol de Louis-Philippe Mouchy. Se trataba de un encargo del rey Luis Felipe para el antiguo Museo de Historia de Francia del palacio de Versalles. En esta pieza, el mariscal viste su abrigo militar con su escudo de armas, emblemático de las hazañas militares que le valieron el reconocimiento del rey Luis XV y la concesión del castillo de Chambord.
Ana de Austria, viuda del rey Luis XIII, figura representada con un vestido y un velo de luto. Lleva unas magníficas joyas con perlas y diamantes, en particular una cruz sujeta a su corpiño, y brazaletes con diamantes rectangulares, incluido el conocido como ‘la Reina Madre’, heredado por su segundo hijo, Felipe de Orleans, hermano de Luis XIV. Se cree que el cuadro es una réplica de un retrato desaparecido, realizado por Philippe de Champaigne en 1644.
Este retrato representa a Estanislao I Leszczynski, el rey destronado de Polonia que buscó refugio en Francia con su hija María Leszczyńska, esposa de Luis XV. El rey le permitió instalarse en el castillo de Chambord con su pequeña corte en el exilio. Allí residió desde 1725 hasta 1733, mudándose en verano al cercano castillo de Ménars, o al palacio episcopal de Blois, para huir de las enfermedades que provocaban los pantanos de los alrededores del castillo. Durante sus estancias, Estanislao se alojó en el antiguo aposento de aparato de Luis XIV.
Este cuadro es una copia de un magnífico retrato de María Leszczyńska, esposa de Luis XV, pintado por Nattier, pintor de la corte, y conservado en el castillo de Versalles. El original fue encargado por la reina, que aparece representada en sus aposentos de Versalles, vestida con un traje normal. Solo las flores de lis de la tapicería de seda evocan discretamente su rango de soberana. Esta copia, encargada en el siglo XIX por el rey Luis Felipe, está pintada en simetría de espejo con respecto al original.
Tras la victoria de Fontenoy en 1745, Luis, hijo de Luis XV y delfín, le encargó a Nattier un cuadro para inmortalizar la primera batalla en la que había participado. El artista lo representa con coraza, con el campo de batalla de fondo y la mano derecha apoyada en un bastón de mando decorado con delfines. El retrato original tuvo tanto éxito que se hicieron unas diez réplicas entre 1749 y 1754, incluida la que se muestra aquí.
Felipe de Orleans, hermano de Luis XIV, conocido como Monsieur, figura aquí representado como un general romano con una coraza y una túnica de estilo antiguo. Su mano derecha levanta el bastón de mando hacia un campamento militar al fondo. La escena ocurre probablemente tras la batalla de la Peene, que ganó al frente de las tropas reales en 1677. Luis XIV se opuso al estilo de vida excéntrico de Felipe y lo mantuvo al margen de la vida política. En cambio, siguió una gloriosa carrera militar. La pintura procede de las colecciones del rey Luis Felipe conservadas en el castillo de Eu en Normandía.
Este retrato de Luis XV con traje militar, envuelto en el gran manto real forrado de armiño, con la mano derecha apoyada en el casco junto a su bastón de mando, es una réplica del que se encuentra en el museo del Louvre, convertido en el retrato oficial del rey.
Luis XV colmó de honores al mariscal de Sajonia tras su gloriosa carrera militar. En 1745 lo nombró “Capitán del coto de caza y gobernador de Chambord”, financiando las obras de renovación del castillo y permitiéndole al mariscal recurrir al guardamuebles real para amueblarlo.
Questo dipinto è una copia del ritratto ufficiale di Luigi XV, commissionato nel 1759 a van Loo, uno dei grandi artisti francesi del XVIII secolo. Il re viene raffigurato vestito con un costume da parata, nonché con il grande mantello floreale foderato di ermellino, la spada sul fianco. Indossa le collane dell’ordine del Toson d’oro e dell’ordine dello Spirito Santo. La sua mano destra è appoggiata sul suo scettro, uno degli attributi reali. Sul tavolo viene rappresentata la corona dell’incoronazione «all’imperiale», conservata oggi nel museo del Louvre.
La regina, moglie di Luigi XV, viene raffigurata qui all’aria aperta, sullo sfondo di un paesaggio collinare inquadrato da grandi alberi. Se i tratti del personaggio lasciano supporre che si tratta di un ritratto reale di Maria-Teresa d’Austria, questa identificazione rimane tuttavia incerta, dato che l’unico segno di regalità consiste in questo mantello blu foderato di ermellino, i cui fiori di giglio potrebbero essere stati aggiunti dopo, al fine di conferire un portamento regale alla persona rappresentata.
Il Pastor Fido (il pastore fedele), tragicommedia di successo pubblicata nel 1590 da Giambattista Guarini, servì da soggetto ad un arazzo con 16 – 18 pezzi. In esso, Dorinde fa nascondere e riportare il cane di Silvio, al fine di ottenerne, invano, l’affezione. in questa scena caratteristica del genere pastorale, la vita contadina e i costumi dei pastori sono presentati in modo idealizzato, pur integrando motivi legati alla caccia (faretre, corni, Diana). Vari arazzi del Pastor Fido decorano i muri del castello alla fine del XVIII secolo.
Vi preghiamo di non toccare gli arazzi
Questo busto è stato stampato da François-Henri Jacquet, modellatore ufficiale del museo del Louvre, secondo un busto originale in marmo di Louis-Philippe Mouchy. Si tratta di una commessa del re Luigi-Filippo per l’ex museo della storia di Francia, allestito nel castello di Versailles. Il maresciallo di Sassonia vi è vestito con una redingote militare recante le sue armi, emblematica delle prodezze militari che gli valsero la gratitudine del re Luigi XV e il conferimento del castello di Chambord.
Vedova del re Luigi XIII, Anna d’Austria viene raffigurata in abito e velo da lutto. È ornata di splendidi gioielli in perla e diamanti, in particolare una croce aggraffata al suo corsetto e bracciali adornati con diamanti rettangolari tra cui quello chiamato «la Regina Madre», trasmesso per eredità al suo secondo figlio Filippo d’Orléans, fratello di Luigi XIV. Questo dipinto sarebbe una replica di un ritratto scomparso, realizzato da Philippe de Champaigne nel 1644.
Questo ritratto raffigura Stanislas Leszczynski, re deposto di Polonia, che aveva trovato rifugio presso sua figlia Maria Leszczynska, moglie di Luigi XV. Il re gli permette di installarsi nel castello di Chambord con la sua piccola corte in esilio. Vi alloggia dal 1725 al 1733, ritirandosi d’estate nel castello vicino di Ménars o nel vescovato di Blois, per fuggire alle malattie causate dalle paludi situate nelle vicinanze. Durante i suoi soggiorni, Stanislas alloggia nell’ex appartamento da parata di Luigi XIV.
Questo quadro è la copia del magnifico ritratto di Maria Leszczynska, moglie di Luigi XV, realizzato da Nattier, pittore alla corte, e conservato nel castello di Versailles. L’originale è stato commissionato dalla regina che vi è raffigurata nei suoi appartamenti di Versailles, vestita con un semplice abito da città. Solo i fiori di giglio ricordano discretamente il rango della sovrana. Questa copia, commissionata nel XIX secolo dal re Luigi-Filippo, è dipinta in senso inverso rispetto all’originale.
Dopo la vittoria di Fontenoy nel 1745, Luigi, delfino di Francia, figlio di Luigi XV, incarica Nattier, pittore alla corte, di immortalare la sua prima partecipazione a una battaglia. L’artista lo raffigura con la sua corazza, davanti al campo di battaglia, la mano destra appoggiata su un bastone di comando ornato da delfini. Il ritratto originale riscuote un successo così strepitoso che una decina di repliche sono realizzate tra il 1749 e il 1754, tra cui quella presentata qui.
Monsieur, fratello del re Luigi XIV, viene raffigurato in generale romano, vestito con una corazza e una tunica all’antica, alzando con la sua mano destra il suo bastone di comando verso un campo militare sullo sfondo, verosimilmente dopo la battaglia della Peene, che vince a capo delle sue truppe reali nel 1677. Escluso da qualsiasi carica politica da suo fratello, che si oppone al suo modo di vita eccentrico, prosegue una gloriosa carriera militare. Il dipinto proviene dalle collezioni del re Luigi-Filippo collocate nel castello d’Eu in Normandia.
Questo ritratto di Louis XV in costume militare, drappeggiato con il grande mantello reale foderato di ermellino, la mano destra appoggiata sul suo elmo, accanto al bastone di comando, è una replica di quello conservato nel museo del Louvre, diventato ritratto ufficiale del re.
Louis XV colma di onori il Maresciallo di Sassonia dopo la sua gloriosa carierà militare. Lo nomina nel 1745 «Capitano delle cacce e governatore di Chambord», finanza i lavori di ristrutturazione dell’edificio, e permette al maresciallo di attingere al guardamobili reale per arredarlo.
