Le portrait, longtemps attribué au peintre Nicolas de Largillierre et identifié comme celui de Jean Racine, a récemment fait l’objet d’une expertise qui a révélé sa provenance : l’œuvre a ainsi pu être attribuée au grand portraitiste Hyacinthe Rigaud, célèbre artiste à qui l’on doit, entre autres, le fameux portrait de Louis XIV en costume de sacre. Rigaud représente ici l’écrivain Jean-François Regnard, l’un des plus grands dramaturges du XVIIe siècle, au sens comique très sûr, digne successeur de Molière.
Le maréchal de Saxe est représenté en armure, tenant son bâton de commandement et drapé d’une peau de léopard. Ses cheveux sont noués en tresse selon la tradition militaire allemande.
L’artiste a peint ce portrait d’après des gravures à la gloire du « héros » militaire, réalisées après la bataille de Fontenoy. Il s’agit de l’une des dernières toiles de Hyacinthe Rigaud, peintre de Louis XIV, Louis XV ainsi que de la haute aristocratie française. Il provient de la collection de la duchesse de Berry, mère du comte de Chambord.
Petit-fils de Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV, Fouquet de Belle Isle est une des grandes figures militaires du XVIIIe siècle. Ce portrait où il est représenté de trois quarts gauche, en armure, arborant le cordon bleu de l’ordre du Saint-Esprit et celui de l’ordre de la Toison d’or, est probablement inspiré de ceux réalisés par Quentin de La Tour et Rigaud, célébrant son grade de maréchal acquis en 1740. Très actif durant la guerre de Succession d’Autriche, il devient secrétaire d’Etat au département de la Guerre en 1758.
La coiffeuse est un meuble d’appoint. Placée le plus souvent dans la garde-robe, elle est apportée le matin dans la chambre ou le cabinet de toilette. On la déplie alors : le couvercle central présente son miroir, les côtés se rabattent, dévoilant les pots à fards et à parfums. La toilette qui suit fait l’objet d’un grand cérémonial. C’est le moment au cours duquel la dame de qualité reçoit ses fournisseurs ou ses créanciers.
Non estampillée, cette commode est composée d’un bâti en chêne recouvert de bois de rose et d’amarante. Elle est vraisemblablement d’une facture analogue à bon nombre de commodes régulièrement mentionnées dans les inventaires du château de Chambord au XVIIIe siècle.
Meuble de forme rectangulaire en hauteur avec six tiroirs en façade, ce qui permet de le différencier du semainier qui en comporte sept, il pouvait se placer dans toutes les pièces des appartements privés. Surmonté d’une plaque de marbre rouge veiné de blanc, il est richement décoré de flambeaux et carquois en sautoir, liés par un nœud de ruban sur les tiroirs, et agrémenté de chutes de fleurs en imitation de marqueterie sur les angles, avec des sabots de bronze doré à l’avant.
Ce portrait à mi-corps campe le duc de Choiseul devant une scène de bataille, portant armure, cordon de l’ordre du Saint-Esprit et de l’ordre de la Toison d’or, avec un grand ruban blanc noué autour de la taille. Il évoque la carrière militaire d’un proche du roi de Pologne Stanislas Leszczynski et de la Pompadour grâce à qui il devient, à partir de son ambassade à Vienne en 1757, un puissant homme d’Etat. Principal ministre de Louis XV jusqu’à sa disgrâce en 1770, il a joué un rôle de premier plan dans la politique étrangère du royaume.
Pendule décorative destinée à être posée sur un meuble ou fixée au mur, elle est en « vernis Martin » rouge. Cette technique de laque française, apparue au XVIIIe siècle, incarne le luxe et le raffinement. Ce cartel est orné de bronzes dorés à décor d’oiseaux exotiques figurés au milieu de feuillages, de coquilles et d’entrelacs. Son cadran émaillé sur fond de bronze est signé de Causard, horloger du roi suivant la cour.
Paire de chenets
Milieu du XVIIIe siècle
Bronze doré
Dépôt du musée des Arts décoratifs (Paris), 37509 A et B
Console
Milieu du XVIIIe siècle
Bois, marbre
Dépôt du musée des Arts décoratifs (Paris), INV 9531
This picture was first thought to have been a portrait of tragedian Jean Racine by painter Nicolas de Largillierre, but recently experts have been able to identify it as a work by the great portraitist Hyacinthe Rigaud, a famous artist who in particular made the celebrated portrait of Louis XIV in his coronation costume. Here, Rigaud shows writer Jean-François Regnard, one of the 17th century’s greatest playwrights whose decided comedic talent made him a worthy successor to Molière.
The marshal is shown in armour, holding his commander’s baton and draped in leopard skin. His hair is tied back in the German military tradition. The painting was made based on engravings executed after the Battle of Fontenoy to the glory of this military “hero”. This is one of the last paintings by Hyacinthe Rigaud, court painter to Louis XIV and Louis XV, as well as leading members of the French aristocracy. The work is from the collection of the Duchesse de Berry, mother of the count of Chambord.
Fouquet de Belle Isle, grandson of Nicolas Fouquet, superintendent of Louis XIV’s finances, was a great military figure in the 18th century. This three-quarter left portrait shows him in armour with the blue riband of the Order of the Holy Spirit and that of the Order of the Golden Fleece. It was probably inspired from portraits by Quentin de La Tour and Rigaud, which were made to celebrate his accession to the grade of marshal, achieved in 1740. He was very active during the War of the Austrian Succession, becoming war department state secretary in 1758.
Dressing tables were occasional pieces of furniture, and as such were put away in the clothes closet and in the morning brought out to the bedroom or the “cabinet de toilette”. At this point the table was unfolded: the central lid held the mirror, and the sides flapped down revealing pots for cosmetics and perfumes. The “toilette” that ensued was highly ceremonial in nature. It was the time when a lady of quality would receive creditors and tradespeople.
This item bears no maker’s mark. The oak structure is veneered in rosewood and amaranth. The workmanship is similar to many others often mentioned in the Chambord inventories during the 18th century.
This tall rectangular piece of furniture, known as a tallboy, has six rows of drawers, unlike a “semainier” which has seven, one for every day of the week. It could be placed in any room of the private apartments. The top is made of white-veined red marble. Each drawer is lavishly decorated in imitation marquetry with a crossed torch and quiver intertwined with a ribbon bow and a sprig of foliage and flowers. Gilt bronze corners protect the feet at the front.
This half-length portrait presents the Duc de Choiseul, and in the background, a battlefield. He is in armour, wearing the ribands of the Orders of the Holy Spirit and the Golden Fleece, with a broad white sash around his waist. The painting alludes to the military career of a man who was close to Polish king Stanislaw Leszczynski, and Madame de Pompadour under whose patronage, following an ambassadorial appointment in Vienna in 1757, he became a powerful statesman. He was chief minister to Louis XV until he fell from favour in 1770. He was a major actor in the forefront of French foreign policy.
This ornamental clock could either be placed on furniture or a wall. It is lacquered in red ‘vernis Martin’, a technique that was invented in France in the 18th century and was the height of refined luxury. This particular clock is adorned with bronze figures of exotic birds amidst foliage, shells and interlacing swirls. The face is made of enamelled bronze and is signed Causard, clockmakers who followed the court as it moved around.
Pair of firedogs
Mid 18th century
Gilt bronze
On deposit from the Musée des Arts Décoratifs (Paris), 37509 A and B
Console
Mid 18th century
Wood, marble
On deposit from the Musée des Arts Décoratifs (Paris), INV 9531
Das Porträt, welches lange Zeit dem Maler Nicolas de Largillière zugeschrieben und als das von Jean Racine identifiziert wurde, war kürzlich Gegenstand eines Gutachtens, das seine Herkunft enthüllte: das Werk konnte dem großen Porträtisten Hyacinthe Rigaud zugeschrieben werden – dem großen Künstler, dem wir unter anderem das berühmte Porträt Ludwigs XIV. im Krönungsornat verdanken. Rigaud stellt hier den Autor Jean-François Regnard dar, einen der größten Dramatiker des 17. Jahrhunderts, der ein sehr sicheres Gespür für Komödien besaß und einer der wichtigsten Nachfolger Molières war.
Der Marschall von Sachsen wird in Rüstung dargestellt, er hält seinen Kommandostab in der Hand und ist mit einem Leopardenfell behängt. Seine Haare sind nach deutscher Militärtradition zu einem Zopf geflochten.
Der Künstler malte dieses Porträt nach Stichen, welche nach der Schlacht von Fontenoy entstanden, zum Ruhm des militärischen “Helden”. Es handelt sich um eines der letzten Gemälde Hyacinthe Rigauds, der Maler Ludwigs XIV., Ludwigs XV. sowie des französischen Hochadels war. Es stammt aus der Sammlung der Herzogin von Berry, der Mutter des Grafen von Chambord.
Als Enkel von Nicolas Fouquet, dem obersten Finanzbeamten Ludwigs XIV. ist Fouquet de Belle Isle eine der größten militärischen Figuren des 18. Jahrhunderts. Dieses Porträt, auf dem er im Dreiviertelprofil nach links in Rüstung und mit dem blauen Band des Ordens vom Heiligen Geist und dem Band des Ordens vom Goldenen Vlies dargestellt ist, ist wahrscheinlich von den Porträts von Quentin de La Tour und Rigaud inspiriert, die zur Feier seines Rangs als Marschall 1740 gefertigt werden. Nachdem er im Österreichischen Erbfolgekrieg sehr aktiv war, wird er 1758 Kriegsminister.
Die Frisierkommode ist ein Beistellmöbel. Sie stand meistens in der Garderobe und wurde morgens ins Schlaf- oder Waschzimmer gebracht. Dann klappt man sie auf: unter dem mittleren Deckel befindet sich ein Spiegel, die Seitenteile können aufgeklappt werden und geben den Blick auf Puder- und Parfümdöschen frei. Das anschließende Zurechtmachen ist Teil einer großen Zeremonie. Das ist der Augenblick, in dem die Dame von hohem Stand ihre Lieferanten oder Gläubiger empfängt.
Diese nicht gestempelte Kommode hat einen Eichenkern und ist mit Rosenholz und Amaranth furniert. Sie gleicht in ihrem Aufbau wahrscheinlich vielen der Kommoden, die regelmäßig in den Inventaren des Schlosses Chambord aus dem 18. Jahrhundert auftauchen.
Dieses hochrechteckige Möbelstück ist auf der Vorderseite mit sechs Schubladen ausgeführt, wodurch es sich vom Semainier – einer hochrechteckigen Wochenkommode mit sieben Schubladen – unterscheiden ließ. Es konnte in allen Zimmern der privaten Gemächer stehen. Die Kommode ist mit einer Deckplatte aus rotem, weiß gemasertem Marmor versehen, die Schubladen sind reich mit gekreuzten Leuchtern und Pfeilköchern dekoriert, die mit einer gebundenen Schleife miteinander verbunden sind und an den Seiten mit herabhängenden Blumen in einer Marketerie-Imitation verziert. Vorne ist es mit Sabots aus vergoldeter Bronze versehen.
Dieses Porträt als Halbfigur zeigt den Herzog von Choiseul vor dem Hintergrund eines Schlachtfelds. Er trägt Rüstung, die Bänder des Ordens vom Heiligen Geist und vom Goldenen Vlies und um seine Taille ist ein großes, weißes Band gebunden. Es erinnert an die militärische Karriere eines engen Vertrauten des polnischen Königs Stanislaus Leszczyński und Madame von Pompadours, dank der er nach seiner Zeit als Botschafter in Wien 1757 ein mächtiger Staatsmann wurde. Bis er 1770 in Ungnade fiel, bestimmte er als wichtigster Minister Ludwigs XV. die Außenpolitik des Königreichs.
Diese dekorative Uhr kann auf ein Möbelstück gestellt oder an die Wand gehängt werden. Sie ist mit rotem „Vernis Martin“ gefertigt. Diese französische Lacktechnik, die im 18. Jahrhundert entstand, steht für Luxus und Raffinesse. Die Carteluhr ist mit vergoldeter Bronze in Form von exotischen Vögeln, umrahmt von Zweigen, Muscheln und Flechtwerk verziert. Das emaillierte Zifferblatt auf Bronzegrund ist von Causard signiert, dem Uhrmacher des Königs, der dem Hof folgt.
Kaminbockpaar
Mitte des 18. Jahrhunderts
Vergoldete Bronze
Depositum des Musée des Arts décoratifs (Paris), 37509 A und B
Konsole
Mitte des 18. Jahrhundert
Holz, Marmor
Depositum des Musée des Arts décoratifs (Paris), INV 9531
Este retrato, que durante mucho tiempo se atribuyó al pintor Nicolas de Largillierre y que se identificó como el de Jean Racine, se sometió recientemente a un peritaje que permitió identificarlo como una obra del gran retratista Hyacinthe Rigaud, un famoso artista que, entre otros, pintó el célebre retrato de Luis XIV con su traje de coronación. Rigaud representa aquí al escritor Jean-François Regnard, uno de los más grandes dramaturgos del siglo XVII, cuyo decidido talento cómico lo convirtió en un digno sucesor de Molière.
El mariscal de Sajonia figura representado con armadura, sosteniendo su bastón de mando y envuelto en una piel de leopardo. Lleva el pelo recogido en una trenza según la tradición militar alemana.
El retrato se pintó a partir de grabados realizados después de la batalla de Fontenoy para glorificar a este “héroe” militar. Este es uno de los últimos cuadros de Hyacinthe Rigaud, pintor de Luis XIV, Luis XV y de la alta aristocracia francesa. La obra pertenece a la colección de la duquesa de Berry, madre del conde de Chambord.
Fouquet de Belle Isle, nieto de Nicolas Fouquet, superintendente de finanzas de Luis XIV, fue una de las grandes figuras militares del siglo XVIII. Este retrato, en el que aparece representado de tres cuartos a la izquierda, con armadura, llevando el cordón azul de la Orden del Espíritu Santo y el de la Orden del Toisón de Oro, se inspira probablemente en los pintados por Quentin de La Tour y Rigaud, para celebrar su rango de mariscal adquirido en 1740. Fouquet de Belle Isle fue muy activo durante la Guerra de Sucesión de Austria, convirtiéndose en secretario de Estado del Departamento de Guerra en 1758.
El tocador era un mueble auxiliar y, como tal, se guardaba en el vestidor y por la mañana se llevaba a la cámara o al gabinete de aseo. A continuación se desplegaba: la tapa central incluía un espejo, y los laterales se abrían, dejando al descubierto los tarros de maquillaje y de perfume. El aseo posterior era muy ceremonial. Era el momento en que una dama de calidad recibía a sus proveedores o acreedores.
Esta cómoda no lleva la marca del fabricante. La estructura de roble está chapada en palisandro y amaranto. La mano de obra probablemente sea similar a muchas otras cómodas que a menudo se mencionan en los inventarios de Chambord durante el siglo XVIII.
Mueble rectangular en altura con seis cajones en el frente, lo que permite diferenciarlo del semanario que consta de siete. El chifonier podía colocarse en cualquier sala de los aposentos privados. Esta pieza constaba de una tapa de mármol rojo veteado de blanco y estaba ricamente decorada con antorchas y carcajes cruzados, atados con un lazo de cinta en los cajones, y adornada con una profusión de flores de imitación a marquetería en los ángulos, con cascos de bronce dorado en la parte delantera.
Este retrato de medio cuerpo representa al duque de Choiseul y, al fondo, un campo de batalla. El duque lleva una armadura, el cordón de la Orden del Espíritu Santo y de la Orden del Toisón de Oro y una gran cinta blanca atada a la cintura. La pintura evoca la carrera militar de un amigo íntimo del rey polaco Estanislao I Leszczynski y de Madame de Pompadour, gracias a la cual se convirtió en un poderoso estadista, tras su nombramiento como embajador en Viena en 1757. Principal ministro de Luis XV hasta su caída en desgracia en 1770, desempeñó un papel destacado en la política exterior del reino.
Este reloj de péndulo decorativo, destinado a instalarse sobre un mueble o a fijarse en la pared, es de color rojo “barniz Martin”. Esta técnica de lacado francesa, que surgió en el siglo XVIII, es sinónimo de lujo y elegancia. Este reloj está adornado con figuras de bronce de aves exóticas en medio de follaje, caracolas y entrelazados. Su esfera esmaltada sobre fondo de bronce está firmada por Causard, el relojero del rey que acompañaba a la corte.
Par de morillos
Mediados del siglo XVIII
Bronce dorado
Depósito del Museo de Artes Decorativas (París), 37509 A y B
Consola
Mediados del siglo XVIII
Madera, mármol
Depósito del Museo de Artes Decorativas (París), INV 9531
Il ritratto, a lungo attribuito al pittore Nicolas de Largillierre e identificato come quello di Jean Racine, è stato di recente oggetto di una perizia che ha rivelato la sua provenienza: è stato così possibile attribuire l’opera all’illustre ritrattista Hyacinthe Rigaud, famoso artista al quale si deve, tra l’altro, il celebre ritratto di Luigi XIV in costume da incoronazione. Rigaud raffigura qui lo scrittore Jean-François Regnard, uno dei più grandi drammaturgi del XVII secolo, dotato di un senso comico molto spiccato, degno successore di Molière.
Il maresciallo di Sassonia viene raffigurato con la sua armatura, reggendo il suo bastone di comando e drappeggiato con una pelle di leopardo. I suoi capelli sono annodati in una treccia secondo la tradizione militare tedesca.
L’artista ha dipinto questo ritratto secondo stampe realizzate alla gloria dell’«eroe» militare dopo la battaglia di Fontenoy. Si tratta di una delle ultime tele di Hyacinthe Rigaud, pittore di Luigi XIV, Luigi XV, nonché dell’alta aristocrazia francese. Proviene dalla collezione della duchessa di Berry, madre del conte di Chambord.
Nipote di Nicolas Fouquet, sovrintendente delle finanze di Luigi XIV, Fouquet di Belle Isle è una delle grandi figure militari del XVIII secolo. Questo ritratto nel quale è raffigurato di tre quarti voltato verso sinistra, con la sua armatura, sfoggiando il cordone blu dell’ordine dello Spirito Santo e quello dell’ordine del Toson d’oro, è probabilmente ispirato a quelli realizzati da Quentin de La Tour e Rigaud, celebrando il suo grado di maresciallo acquisito nel 1740. Molto attivo durante la guerra di successione austriaca, diventa Segretariato di Stato presso il dipartimento della Guerra nel 1758.
La toeletta è un mobile occasionale. Collocata il più delle volte nel guardaroba, viene portata la mattina nella camera o il bagno. La si dispiega allora: il coperchio centrale presenta il suo specchio, i lati si abbassano, svelando i vasetti di trucco e profumo. La toeletta che segue è oggetto di un grande cerimoniale. È il momento durante il quale la signora di buone maniere riceve i propri fornitori o creditori.
Non stampigliato, questo comò è costituito da un’intelaiatura in quercia ricoperta da legno di rosa e amaranto. È verosimilmente di uno stile analogo a molti comò regolarmente menzionati negli inventari del castello di Chambord nel XVIII secolo.
Mobile di forma rettangolare in altezza con sei cassetti sulla facciata, il che permette di distinguerlo dal semainier che ne comporta sette, Poteva essere collocato in tutte le stanze degli appartamenti privati. Sormontato da una lastra di marmo rosso venato di bianco, è riccamente decorato con torce e faretre incrociate e legate da un nodo di nastro sui cassetti, e impreziosito con cadute di fiori in imitazione di intarsio sugli angoli, con zoccoli di bronzo dorato nella parte anteriore.
Questo ritratto a mezzo corpo raffigura il duca di Choiseul davanti una scena di battaglia che indossa la sua armatura, il cordone dell’ordine dello Spirito Santo e dell’ordine del Torson d’oro, con un grande nastro bianco annodatati intorno alla vita. Evoca la carriera militare di un parente del re di Polonia Stanislas Leszczynski e della Pompadour grazie alla quale diventa, a partire dalla sua ambasciata a Vienna nel 1757, un potente uomo di Stato. Principale ministro di Lugi XV fino alla sua disgrazia nel 1770, ha giocato un ruolo di primo piano nella politica estera del regno.
Orologio a pendolo decorativo destinato a essere posato su un mobile o fissato a una parete, era in «lacca Martin» rossa. Questa tecnica di laccatura francese, apparsa nel XVIII secolo, incarna il lusso e la raffinatezza. Questo orologio a pendolo è ornato da bronzi dorati con decorazione di uccelli esotici raffigurati in mezzo a fogliami, conchiglie e intrecci. Il suo quadrante smaltato su sfondo di bronzo è firmato da Causard, orologiaio del re che segue la corte.
Paio di alari
Metà del XVIII secolo
Bronzo dorato
Deposito del museo delle Arti decorative (Parigi), 37509 A e B
Consolle
Metà del XVIII secolo
Legno, marmo
Deposito del museo delle Arti decorative (Parigi), INV 9531
