Chambre de parade

Boiseries de style Régence Sculpteurs des Bâtiments du roi (Jules Degoullons, Pierre Taupin, Matthieu Legoupil), François Roumier ? - Agence Robert de Cotte 1723 ; compléments en 1748 Chêne sculpté à l’origine blanc rechampi vert

Autorisé à puiser dans le garde-meuble de la Couronne pour meubler Chambord, Maurice de Saxe reçoit des boiseries des magasins de Versailles en 1748. Composées de lambris rythmés de pilastres, trumeaux et dessus-de-porte, elles proviennent originellement du cabinet octogone de la duchesse d’Orléans* au château de Versailles. Elles furent exécutées en 1723, démontées en 1744 et finalement remployées à Chambord quatre ans plus tard.
A remarquer notamment : les dessus-de-porte à décor de singeries (concert de singes-musiciens) et le trophée d’armes au centre du dessus d’alcôve.

*fille légitimée de Louis XIV et de Madame de Montespan

Buste du maréchal de Saxe (1696-1750) D’après Laurent Delvaux (1696-1778) Vers 1749 Plâtre patiné CH/41/0394

Le maréchal de Saxe s’illustre par de nombreuses victoires pendant la guerre de Succession d’Autriche en 1746-1747. L’artiste représente à la fois le grand seigneur, perruque et cravate soignées, et le militaire, par l’armure que l’on distingue sous le manteau. De la sculpture qu’il expédie au maréchal, en 1749, sont tirés plusieurs moulages de plâtre. Le piédouche (socle) est orné quant à lui de volutes et des armoiries du maréchal, encadrées des bâtons fleurdelisés de commandement.

Fauteuil du maréchal de Saxe (1696-1750) Vers 1745-1750 Bois sculpté et doré, soie brochée CH/41/0617

Ce fauteuil d’apparat à dossier plat, dit « à la Reine », proviendrait de la chambre à coucher du maréchal de Saxe, sa sculpture s’accordant parfaitement aux motifs de ses boiseries. Une petite plaque de laiton clouée sur la traverse arrière indique d’ailleurs : « fauteuil de la chambre du roi, château de Chambord ». Ce type de mention est rare : aucun mémoire relatif à la livraison de mobilier à Chambord n’est en effet aujourd’hui conservé, et le mobilier du château n’était pas marqué.

Paire de torchères Début du XVIIIe siècle Bois doré CH/41/0618/1 et 2

Rare de nos jours, ce type de meuble se trouvait en grand nombre dans les appartements du XVIIIe siècle. Les torchères étaient de grands guéridons de bois doré, qui portaient en hauteur un flambeau de cire à plusieurs mèches, semblable à une grosse bougie, pour produire de la lumière. Elles recevaient des girandoles, ou chandeliers à plusieurs branches, qui supportaient plusieurs bougies.

Tapis de la Savonnerie Manufacture royale de la Savonnerie ; Pierre Josse Perrot (1678-1750) Vers 1745 Laine, coton CH/41/0179

Créée par Louis XIV et son ministre Colbert pour limiter les importations onéreuses de tapis d’Orient, la Manufacture royale de la Savonnerie travaillait uniquement pour l’ameublement des châteaux royaux ou les cadeaux diplomatiques des souverains. Au centre, les grandes armes de France sont entourées des colliers de l’ordre du Saint-Esprit et de l’ordre de Saint-Michel ; aux angles, un « L », chiffre de Louis XV. Le tapis a été malheureusement découpé par ses anciens propriétaires pour l’installer autour d’une cheminée.

Commode d’apparat d’époque Louis XV Christophe Wolff (1720-1795) 3ème quart du XVIIIe siècle Bois de satiné, palissandre, chêne, bronze doré, marbre brèche d'Alep Acquise en 2014 grâce au mécénat de M. Jacques Boisseaux CH/41/0787

Cette commode correspond précisément à celle décrite dans un inventaire du mobilier de la chambre de parade datant de 1751 : marquetée, à deux tiroirs, ornée de bronze ciselé et doré, à dessus de marbre brèche d’Alep rouge et gris. Ses dimensions, imposantes, concordent également avec celles du meuble d’origine commandé par le maréchal de Saxe pour s’intégrer aux dimensions des boiseries. Elle porte l’estampille d’un ébéniste parisien d’origine allemande, spécialisé dans la réalisation de panneaux de marqueterie florale.

Console d’entrefenêtre de style Régence
Vers 1740
Bois doré, marbre
CH/41/0616

Cartel au char d’Apollon XVIIe siècle ; reprises au XIXe siècle Bois noirci, ébène, marqueterie d’écaille et de laiton, bronze doré, étain, verre, émail CH/41/0178

Ce cartel de style Louis XIV en marqueterie Boulle présente une riche ornementation en bronze doré, composée notamment d’une figure allégorique de la Renommée au sommet, de gaines à bustes de femmes (caryatides) sur les montants et du char du soleil tiré par quatre chevaux au centre.

Potiche de style Imari Japon XVIIIe siècle Porcelaine émaillée Dépôt du musée des Arts décoratifs (Paris), D 20250

Cette potiche polychrome rouge, bleu et blanc, rehaussé d’or, présente un riche décor de fleurs et d’animaux (oiseaux, chevaux, combat de lions). La porcelaine « Imari », avec ses représentations moins symboliques, est abondamment exportée en Europe au XVIIIe siècle pour satisfaire les cours européennes, avides de magnificence et d’orientalisme.

Paire de potiches Chine ? XIXe siècle Porcelaine émaillée Dépôt du musée national des arts asiatiques – Guimet (Paris), 518

Paire de potiches en porcelaine et émaux polychromes animée de personnages dans des jardins, et fermée par un couvercle en forme de shishi (lion mythique).

Wood panelling in the style of the Régence Sculptors of the King's Buildings (Jules Degoullons, Pierre Taupin, Matthieu Legoupil), François Roumier? - Robert de Cotte Agency 1723; additions in 1748 Carved oak originally painted white with green relief

Maurice count of Saxony was given permission to use the Crown’s furniture storage at Versailles to furnish Chambord. In 1748, he received various elements of wood panelling –wainscoting, pilasters, piers and pediment heads – originally from the octagonal cabinet of the Duchess of Orléans* at the Château de Versailles. Made in 1723, they were disassembled in 1744 and then re-used at Chambord four years later.
Of special note: the pediment panel above the door showing the ‘musical monkeys’; the military victory motifs in the centre above the alcove.

*legitimated daughter of Louis XIV and Madame de Montespan

Bust of the count of Saxony, marshal of France (1696-1750) After Laurent Delvaux (1696-1778) Circa 1749 Patinated plaster CH/41/0394

The count of Saxony, marshal of France, was famed for his many victories during the war of the Austrian Succession (1746-1747). The sculpture shows him both as a great lord wearing an impeccable wig and cravat, and also as a military man with armour visible under his coat. Several plaster casts were made from the original sculpture sent to the count in 1749. The plinth is ornamented with swirls and the count’s coat of arms, and framed by commander’s batons with fleur de lys motifs.

Count of Saxony's armchair (1696-1750) Circa 1745-1750 Carved gilt wood, silk brocade CH/41/0617

This stately, flat-backed armchair, in the so-called ‘Queen’s style’, is thought to have come from the count of Saxony’s bedroom, as the way it is carved is the same as that of the decorative woodwork in the room. A small brass plaque nailed to a cross-bar at the back states: “armchair from the king’s chamber, château de Chambord” This type of label is rare as no note was made of the furniture delivered to Chambord, and the château’s furniture was not marked.

Pair of candle stands Early 18th century Gilt wood CH/41/0618/1 and 2

This type of item is seldom seen today but it figured frequently in 18th century apartments. Such gilt wood pedestals held a large wax candle at the top with several wicks to light up the room. They could also be fitted with a girandole, i.e. a branched candleholder, if more candles were required.

Savonnerie carpet Manufacture Royale de la Savonnerie; Pierre Josse Perrot (1678-1750) Circa 1745 Wool, cotton CH/41/0179

The Manufacture Royale de la Savonnerie was set up by Louis XIV and finance minister Colbert in order to restrict expensive imports of carpets from the East. The factory worked exclusively to supply royal houses and provide diplomatic gifts for sovereigns. In the centre can be seen the French coat of arms framed by the collars of the Orders of the Holy Spirit and Saint Michael; in the corners is the letter ‘L’, cypher of Louis XV. The carpet was unfortunately cut up by its former owners to fit it round a fireplace.

Chest of drawers, Louis XV period Christophe Wolff (1720-1795) Third quarter 18th century Satinwood, rosewood, oak, gilt bronze, Brèche d'Alep marble Purchased in 2014 thanks to the patronage of M. Jacques Boisseaux CH/41/0787

This chest of drawers corresponds exactly to one described in a 1751 inventory of furniture in the state apartment: marquetry work, two drawers, ornate gilt bronze, and top made of red and grey Brèche d’Alep marble. Its imposing dimensions also concur with the piece ordered by the count of Saxony to fit the dimensions of the woodwork in the room. It bears the mark of a German cabinetmaker working in Paris who specialized in marquetry panels with floral motifs.

Pier console table in the style of the Régence
Circa 1740
Gilt wood, marble
CH/41/0616

Clock with Apollo's chariot 17th century; reworked in the 19th century Stained wood, ebony, tortoiseshell inlaid with brass, gilt bronze, pewter, glass, enamel CH/41/0178

This Louis XIV style clock in Boulle marquetry is lavishly decorated in gilt bronze, showing in particular the allegorical figure of Fame at the top, plinths bearing busts of caryatids on the sides, and the sun chariot drawn by four horses in the centre.

Jar in the Imari style Japan 18th century Enamelled porcelain On deposit from the Musée des Arts Décoratifs (Paris), D 20250

The imagery of Imari ware was less symbolically charged, as can be seen on this red, blue and white polychrome jar with gold highlights which is richly decorated with flowers and animals – birds, horses, lions fighting. Imari ware was exported in great quantity to Europe in the 18th century in order to meet the needs of the royal houses, eager to display the splendours of the orient.

Pair of jars China? 19th century Enamelled porcelain On deposit from the Musée National des Arts Asiatiques – Guimet (Paris), 518

Pair of porcelain jars with polychrome enamelling. The subject matter shows characters in gardens; the lids are topped with the mythical lion dogs known as shishi.

Holzarbeiten im Régence-Stil Bildhauer des Königs (Jules Degoullons, Pierre Taupin, Matthieu Legoupil), François Roumier? - Agence Robert de Cotte 1723; Ergänzungen im Jahr 1748 Geschnitzte Eiche, ursprünglich weiß mit grünen Verzierungen

Nachdem er die Erlaubnis erhalten hat, die königlichen Möbellager für die Einrichtung Chambords zu nutzen, erhält er im Jahr 1748 Holzarbeiten aus den Lagern Versailles‘. Sie bestehen aus Vertäfelungen mit Pilastern, Pfeilern und Supraporten und stammen ursprünglich aus dem achteckigen Zimmer der Herzogin von Orleans* im Schloss Versailles. Sie sind 1723 hergestellt, 1744 abgebaut und schließlich vier Jahre später in Chambord eingesetzt worden.
Besonders erwähnenswert sind die mit Singerien verzierten Supraporten (Konzert der musizierenden Affen) und die Trophäe in der Mitte des Nischenaufsatzes.

*legitimierte Tochter König Ludwigs XIV. und Madame de Montespans

Büste des Marschalls von Sachsen (1696-1750) Nach Laurent Delvaux (1696-1778) Um 1749 Gips, platiniert CH/41/0394

Der Marschall von Sachsen zeichnet sich 1746-1747 durch zahlreiche Siege im Österreichischen Erbfolgekrieg aus. Der Künstler stellt sowohl den großen Herren mit ordentlicher Perücke und Krawatte dar, aber durch die Rüstung, die man unter seinem Mantel ausmachen kann, auch den Feldherrn. Von der Skulptur, die er 1749 dem Marschall übergibt, werden mehrere Gipsabgüsse gemacht. Der Fuß (Sockel) ist mit Voluten und dem Wappen des Marschalls verziert und mit liliengeschmückten Kommandostäben eingerahmt.

Kerzenleuchterpaar Anfang des 18. Jahrhunderts Vergoldetes Holz CH/41/0618/1 et 2

Der Paradesessel mit flacher Rückenlehne, den man auch „Fauteil à la Reine“ nennt, soll aus dem Schlafzimmer des Marschalls von Sachsen stammen, da die Schnitzerei perfekt mit den Motiven der Holzarbeiten übereinstimmt. Ein kleines Messingschild, das auf der hinteren Traverse befestigt ist, gibt außerdem Folgendes an: „Sessel des Schlafzimmers des Königs, Schloss Chambord“. Diese Art von Hinweis ist selten: es ist kein Bericht über die Lieferung von Möbeln nach Chambord erhalten geblieben und die Möbel des Schlosses wurden nicht gekennzeichnet.

Kerzenleuchterpaar Anfang des 18. Jahrhunderts Vergoldetes Holz CH/41/0618/1 et 2

Diese Art von Möbeln, die heute sehr selten geworden sind, fand sich in großer Zahl in den Appartements des 18. Jahrhunderts wieder. Die Kerzenleuchter waren große vergoldete, hölzerne Podesttischchen, die mehrdochtige Wachsfackeln, ähnlich einer großen Kerze trugen, um Licht zu erzeugen. Sie hielten mehrarmige Leuchter oder Kerzenständer, die mehrere Kerzen trugen.

Savonnerie-Teppiche Königliche Savonnerie-Manufaktur; Pierre Josse Perrot (1678-1750) Um 1745 Wolle, Baumwolle CH/41/0179

Die königliche Savonnerie-Manufaktur, die unter Ludwig XIV. und seinem Minister Colbert gegeründet wurde, um die Einfuhr teurer Orientteppiche zu reduzieren, arbeitete ausschließlich für die Einrichtung der königlichen Schlösser oder für diplomatische Geschenke an andere Herrscher. Im Zentrum befindet sich das Hoheitszeichen Frankreichs, das von den Ketten des Ordens vom Heiligen Geist und des Michaelsordens umgeben ist; in der Ecke findet man das „L“, das Zeichen Ludwigs XV. Der Teppich wurde leider von seinen vorherigen Besitzern auseinander geschnitten, um ihn um einen Kamin herum zu legen.

Paradekommode aus der Zeit Ludwigs XV. Christophe Wolff (1720-1795) 3. Quartal des 18. Jahrhunderts Satinholz, Palissander, Eiche, vergoldete Bronze, Brèche d'Alep-Marmor 2014 dank des Mäzenatentums von H. Jacques Boisseaux erstanden CH/41/0787

Diese Kommode entspricht genau jener, die in einem Bestandsverzeichnis der Möbel des Paradezimmers von 1751 beschrieben ist: Marketerie, zwei Schubladen, mit ziselierter, vergoldeter Bronze verziert, mit roter und grauer Brèche d’Alep-Marmorplatte oben darauf. Ihre beeindruckenden Maße entsprechen ebenfalls dem Originalmöbel, das der Marschall von Sachsen bestellt hatte, damit es zu den Maßen der Holzarbeiten passt. Die Kommode ist mit dem Stempel einen Pariser Ebenisten deutscher Herkunft versehen, der auf die Herstellung floraler Marketerie spezialisiert war.

Console d’entrefenêtre – Pfeilerkonsole im Régence-Stil
Um 1740
Vergoldetes Holz, Marmor
CH/41/0616

Carteluhr mit Wagen des Apoll 17. Jahrhundert; Überarbeitung im 19. Jahrhundert Geschwärztes Holz, Ebenholz, Schildpatt- und Messing-Marketerie, vergoldete Bronze, Zinn, Glas, Emaille CH/41/0178

Diese Kartelluhr im Louis-XIV-Stil mit Boulle-Marketerie weist reiche Verzierungen mit vergoldeter Bronze auf, die sich insbesondere aus der allegorischen Gestalt der Fama, der Gottheit des Ruhmes an der Spitze, Frauenbüsten (Karyatiden) auf den Pfosten und dem von vier Pferden gezogenen Sonnenwagen in der Mitte zusammensetzt.

Vase im Imaristil Japan 18. Jahrhundert Emailliertes Porzellan Depositum des Musée des Arts décoratifs (Paris), D 20250

Diese polychrome Vase in rot, blau und weiß ist mit Gold verziert und üppig mit Blumen und Tieren dekoriert (Vögel, Pferde, Löwenkämpfe). Das „Imariporzellan“ mit weniger symbolträchtigen Motiven wird im 18. Jahrhundert in großer Menge nach Europa exportiert, um die europäischen Höfe zu versorgen, die begierig auf Prunk und Orientalismus sind.

Vasenpaar China? 19. Jahrhundert Emailliertes Porzellan Depositum des Musée national des arts asiatiques – Guimet (Paris), 518

Vasenpaar aus Porzellan und polychromem Emaille mit Figuren in Gärten, verschlossen mit einem Deckel in Form eines Shishi (mythischer Löwe).

Carpinterías de estilo Regencia Escultores de los edificios del rey (Jules Degoullons, Pierre Taupin, Matthieu Legoupil), François Roumier ? - Agencia Robert de Cotte 1723; complementos en 1748 Roble tallado originalmente blanco resaltado en verde

Mauricio de Sajonia recibió permiso para recurrir al Guardamuebles de la Corona en Versalles para amueblar Chambord. En 1748, recibió varios elementos de paneles de madera (revestimientos de madera, pilastras, pilares y cabeceras de frontones) originarios del gabinete octogonal de la duquesa de Orleans* en el palacio de Versalles, fabricados en 1723, desmontados en 1744 y reutilizados en Chambord cuatro años más tarde.
Cabe destacar, en particular, el panel del frontón sobre la puerta decorada con monos (concierto de monos-músicos) y el trofeo de armas en el centro sobre la alcoba.

*hija legítima de Luis XIV y de Madame de Montespan

Busto del mariscal de Sajonia (1696-1750) Según Laurent Delvaux (1696-1778) Hacia 1749 Yeso patinado CH/41/0394

El mariscal de Sajonia se distinguió por sus numerosas victorias durante la Guerra de Sucesión Austriaca en 1746-1747. El artista representa tanto al gran señor, con su pulcra peluca y corbata, como al militar, con la armadura visible bajo el manto. De la escultura que envió al mariscal en 1749 se hicieron varios moldes de yeso. El pedestal (base) está decorado con volutas y el escudo de armas del mariscal, enmarcado por los bastones de mando en forma de flores de lis.

Sillón del mariscal de Sajonia (1696-1750) Hacia 1745-1750 Madera tallada y dorada, seda brocada CH/41/0617

Se cree que este sillón de aparato de respaldo plano, denominado ‘estilo de la reina’, proviene del dormitorio del mariscal de Sajonia, ya que la forma en que está tallado es la misma que la de la carpintería decorativa de la sala. Una pequeña placa de latón clavada en un travesaño en la parte posterior dice: “sillón de la cámara del rey, castillo de Chambord”. Este tipo de mención es poco común, ya que no se tomó nota de los muebles entregados a Chambord, y los muebles del castillo no estaban marcados.

Par de candelabros Principios del siglo XVIII Madera dorada CH/41/0618/1 y 2

Este tipo de artículo rara vez se ve hoy en día, pero figuraba con frecuencia en los aposentos del siglo XVIII. Los candelabros eran grandes pedestales de madera dorada que sostenían una gran vela de cera en la parte superior con varias mechas para iluminar la sala. También podían equiparse con una guirnalda, o con candelabros de varios brazos, que sustentaban varias velas.

Tapiz de la Savonnerie Manufactura real de la Savonnerie; Pierre Josse Perrot (1678-1750) Hacia 1745 Lana, algodón CH/41/0179

La Manufactura real de la Savonnerie fue creada por Luis XIV y el ministro Colbert para restringir las costosas importaciones de tapices de Oriente. La fábrica trabajaba exclusivamente para abastecer a las casas reales y proporcionar obsequios diplomáticos a los soberanos. En el centro se puede ver el escudo de armas francés enmarcado por los collares de las Órdenes del Espíritu Santo y de San Miguel; en las esquinas se encuentra la letra ‘L’, el monograma de Luis XV. Lamentablemente, sus antiguos propietarios cortaron el tapiz para instalarlo alrededor de una chimenea.

Cómoda de aparato de época Luis XV Christophe Wolff (1720-1795) Tercer cuarto del siglo XVIII Madera de satén, palisandro, roble, bronce dorado, mármol Brecha de Alepo Adquirida en 2014 gracias al mecenazgo de D. Jacques Boisseaux CH/41/0787

Esta cómoda corresponde exactamente a una descrita en un inventario del mobiliario de la cámara de aparato de 1751: trabajo de marquetería, dos cajones, aderezada con bronce tallado y dorado y tablero de mármol Brecha de Alepo rojo y gris. Sus imponentes dimensiones también coinciden con la pieza original encargada por el conde de Sajonia para adaptarse a las dimensiones de la carpintería de la sala. Esta pieza lleva la marca de un ebanista alemán que trabaja en París y se especializa en paneles de marquetería floral.

Consola de entreventana estilo Regencia
Hacia 1740
Madera dorada, mármol
CH/41/0616

Reloj de pared con el carro de Apolo Siglo XVII; restauraciones del siglo XIX Madera ennegrecida, ébano, marquetería de concha y latón, bronce dorado, estaño, vidrio, esmalte CH/41/0178

Este reloj de estilo Luis XIV realizado en marquetería Boulle está profusamente decorado en bronce dorado, mostrando en particular una figura alegórica de la Fama en la parte superior, pedestales con bustos de cariátides a los lados y el carro del sol tirado por cuatro caballos en el centro.

Jarrón de estilo Imari Japón Siglo XVIII Porcelana esmaltada Depósito del Museo de Artes Decorativas (París), D 20250

Este jarrón policromo en rojo, azul y blanco, realzado con oro, presenta una rica decoración de flores y animales (pájaros, caballos, lucha de leones). La porcelana “Imari”, con sus representaciones menos simbólicas, se exportó abundantemente a Europa en el siglo XVIII para satisfacer a las cortes europeas, ávidas de magnificencia y orientalismo.

Par de jarrones China? Siglo XIX Porcelana esmaltada Depósito del Museo Nacional de Artes Asiáticas - Guimet (París), 518

Par de jarrones de porcelana y esmaltes policromos con personajes en jardines, y cerrado por una tapa en forma de shishi (león mítico).

Boiserie stile Reggenza Scultori degli Edifici del re (Jules Degoullons, Pierre Taupin, Matthieu Legoupil), François Roumier? - Agenzia Robert de Cotte 1723; aggiunte nel 1748 Quercia scolpita inizialmente bianca decorazione verde

Autorizzato ad attingere al guardamobli della Corona per arredare Chambord, Maurizio di Sassonia riceve boiserie dai magazzini di Versailles nel 1748. Composte da pannelli dotati di pilastri, trumeau e sovrapporte, provengono originariamente dal gabinetto ottagonale della duchessa d’Orleans* nel castello di Versailles. Furono eseguite nel 1723, smontate nel 1744 e finalmente riutilizzate a Chambord quattro anni più tardi.
Da notare in particolare: i sovrapporta con decorazione scimmia (concerto di scimmie-musiciste) e il trofeo d’armi al centro della parte superiore dell’alcova.

*figlia legittimata di Luigi XIV e Madame di Montespan

Busto del maresciallo di Sassonia (1696-1750) Secondo Laurent Delvaux (1696-1778) Verso il 1749 Gesso patinato CH/41/0394

Il maresciallo di Sassonia è famoso per via delle sue numerose vittorie militari durante la guerra di successione austriaca nel 1746-1747. L’artista raffigura allo stesso tempo il grande signore, parrucca e cravatta perfettamente curate, ed il militare, la cui armatura si intravede sotto il mantello. Della scultura che spedisce al maresciallo, nel 1749, sono stati eseguiti vari calchi di gesso. Il peduccio (base) è decorato dal canto suo con volute e gli stemmi del maresciallo, incorniciate da bastoni di comando con motivi costituiti da fiori di giglio.

Poltrona del maresciallo di Sassonia (1696-1750) Ca. 1745-1750 Legno scolpito e dorato, seta broccata CH/41/0617

Questa poltrona da parata con schienale piatto detta «alla Regina», proverebbe dalla camera da letto del maresciallo di Sassonia, la sua scultura abbinandosi perfettamente ai motivi delle sue boiserie. Una piccola targa di ottone inchiodata sulla traversa posteriore indica d’altronde: «poltrona della camera del re, castello di Chambord». Questo tipo di dicitura è raro: infatti, nessuna nota riguardante la consegna di mobili a Chambord è conservata oggi e il mobilio del castello non era marcato.

Paio di torciere Inizio del XVIII secolo Legno dorato CH/41/0618/1 e 2

Raro oggigiorno, questo tipo di mobile si trovava nella maggior parte degli appartamenti del XVIII secolo. Le torciere erano grandi guéridon di legno dorato, che recavano in altezza una fiaccola di cera con più stoppini, simile a una grossa candela, per produrre della luce. Ricevevano girandole, o candelabri a più rami, che supportavano varie candele.

Tappeto della Saponeria Manifattura reale della Saponeria; Pierre Josse Perrot (1678-1750) Verso il 1745 Lana, cotone CH/41/0179

Creata da Luigi XIV e da suo ministro Colbert per limitare le importazioni onerose di tappeti dall’Oriente, la Manifattura reale della Saponeria lavorava esclusivamente per fornire l’arredamento dei castelli reali o i regali diplomatici dei sovrani. Al centro, è possibile vedere i grandi stemmi di Francia circondati dalle collane dell’ordine dello Spirito Santo e dell’ordine di San Michele; negli angoli, vi è una «L», cifra di Luigi XV. Il tappeto è stato sfortunatamente tagliato dai suoi ex-proprietari per installarlo attorno a un camino.

Comò da parata stile Luigi XV Christophe Wolff (1720-1795) Terzo quarto del XVIII secolo Legno di satino, palissandro, quercia, bronzo dorato, marmo breccia di Aleppo Acquistato nel 2014 grazie al mecenatismo del Sig. Jacques Boisseaux CH/41/0787

Questo comò corrisponde precisamente a quello descritto in un inventario del mobilio della camera da parata risalente al 1751: intarsiato, con due cassetti, ornato da bronzo cesellato e dorato, con parte superiore in marmo breccia di Aleppo rosso e grigio. Le sue imponenti dimensioni sono anche in linea con quelle del mobile originario commissionato dal maresciallo di Sassonia per essere in linea con le dimensioni delle boiserie. Reca il punzone di un ebanista parigino di origine tedesca, specializzato nella realizzazione di pannelli di intarsio floreale.

Consolle da parete stile Reggenza
Verso il 1740
Legno dorato, marmo
CH/41/0616

Orologio a pendolo con carro di Apollo XVII secolo; rilavorazioni nel XIX secolo Legno inerito, ebano, intarsio con scaglie e ottone, bronzo dorato, stagno, vetro, smalto CH/41/0178

Questo orologio a pendolo stile Luigi XIV in intarsio Boulle presenta una ricca decorazione in bronzo dorato, composta tra l’altro da una figura allegorica della Rinomanza in cima, da panciere con busti femminili (cariatidi) sui montanti e dal carro del sole trainato da quattro cavalli al centro.

Grande vaso stile Imari Giappone XVIII secolo Porcellana smaltata Deposito del museo delle Arti decorative (Parigi), D 20250

Questo grande vaso policromo rosso, blu e bianco, arricchito con oro, presenta una ricca decorazione di fiori e animali (uccelli, cavalli, combattimento di leoni). La porcellana «Imari», con le sue rappresentazioni meno simboliche viene abbondantemente esportata in Europa nel XVIII secolo per soddisfare le necessità delle corti europee, avide di magnificenze e orientalismo.

Paio di grandi vasi Cina? XIX secolo Porcellana smaltata Deposito del museo nazionale delle Arti asiatiche – Guimet (Parigi), 518

Paio di grandi vasi in porcellana e smalti policromi animati da personaggi in giardini, e chiusi da un coperchio a forma di shishi (leone mitico).

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