Cabinets privés

Cabinets privés

Cette pièce fait partie des cabinets privés de l’appartement de parade de Louis XIV, peut-être utilisée pour travailler, recevoir en privé ou conserver des objets précieux. Elle donne accès, à l’arrière, à la garde-robe royale ainsi qu’à des pièces d’entresol servant au stockage des habits du souverain ou au logement des domestiques.
Vers 1748-1750, la pièce, meublée d’un lit à la duchesse, semble constituer la chambre privée du maréchal de Saxe, tandis que le cabinet voisin sert à la toilette.
De l’autre côté de cet étroit couloir – créé par l’adjonction d’une cloison vitrée vers 1785-1786 -, une pièce aux dimensions modestes a conservé sa fonction de cabinet de travail depuis la Renaissance. Elle est présentée dans son état du milieu du XVIIIe siècle.

Madame de Maintenon (1635-1719) Ecole française, d'après Pierre Mignard (1612-1695) XVIIe siècle Huile sur toile CH/41/0175/2

Petite-fille d’Agrippa d’Aubigné, Françoise d’Aubigné passe son enfance en Martinique. La « belle Indienne » rentre en France à la mort de son père et mène une vie très modeste avant son mariage avec le poète Scarron, qui lui ouvre le monde de la cour. Après la mort du poète, elle devient en 1668 gouvernante des enfants illégitimes de Louis XIV et de Mme de Montespan. Suite à la disgrâce de celle-ci et à la mort de la reine Marie-Thérèse, elle épouse secrètement le roi en octobre 1683, exerçant une influence grandissante sur le souverain.

Louis XIV (1638-1715) Ecole française XVIIe siècle Huile sur toile CH/41/0175/1

Ce portrait représente le Roi-Soleil en armure, portant le cordon bleu de l’ordre du Saint-Esprit.
Lorsque Chambord revient à la Couronne en 1661, Louis XIV entreprend des travaux d’urgence puis décide, à partir de 1683, d’achever l’édifice d’après les plans du XVIe siècle. Il y séjourne 8 fois entre 1659 et 1685, généralement à l’automne pour profiter des plaisirs de la chasse. Le château est pour lui une demeure privée : il n’y convie qu’une partie de sa cour et allège l’étiquette en vigueur dans ses demeures officielles.

Bureau plat Vers 1740 Marqueterie, cuir, bronze doré Dépôt du Mobilier national, GME 6578

Ce bureau provient du Garde-Meuble de la Couronne. Sous Louis XV, il était utilisé au Ministère de la Guerre, à Versailles. Il évoque un mobilier analogue, attesté dans cette pièce à l’époque du maréchal de Saxe, lorsque celui-ci résidait au château dont le monarque lui avait accordé la jouissance, eu égard à sa prestigieuse carrière militaire à son service.

Lit de veille XVIIIe siècle Bois CH/41/0171

Ce lit à châssis brisé, échappé des ventes révolutionnaires de 1792, a été retrouvé dans le dégagement ménagé à l’arrière de la chambre de parade. Son origine reste incertaine. Sa facture simple et son caractère pliable semblent indiquer qu’il s’agit d’un lit de domestique, déployé à l’heure du coucher et remisé le reste du temps.

Stanislas Leszczynski, roi de Pologne et duc de Lorraine (1677-1766) Jean Girardet (1709-1778) Vers 1740 Huile sur toile CH/41/0881

Ce portrait est réalisé peu de temps après l’installation de Stanislas Leszczynski dans le duché de Lorraine dont il est fait duc régnant à vie (1737). Il est représenté en cuirasse et revêtu du manteau royal de Pologne, la main posée sur un heaume orné d’un mufle de lion.

Maréchal Maurice, comte de Saxe (1696-1750) D’après Jean-Étienne Liotard (1702-1789) Vers 1780 Huile sur toile CH/41/0306

Maurice de Saxe est représenté devant une tente de campagne, vêtu de l’uniforme vert de colonel des Dragons de Saxe, brodé de l’insigne de l’ordre de l’Aigle blanc de Pologne. Il tient d’une main son bâton de maréchal et, de l’autre, son casque en cuivre bordé de fourrure de panthère. A l’arrière, trois cavaliers de ses régiments d’Uhlans s’éloignent à cheval.

Vase à anses bleu à motifs dorés
Japon
XIXe siècle
Porcelaine
Dépôt du musée national des arts asiatiques – Guimet (Paris), EO 3609

Table à écrire
XVIIIe siècle
Acajou, bronze doré, cuir
Dépôt du musée des Arts décoratifs (Paris), 32576

Private chambers

This room was one of Louis XIV’s private chambers within the state apartment, possibly used either as a study, to receive people privately or to store precious objects. At the rear, it gives on to the king’s dressing-room as well as the rooms on the mezzanine floor used to store the king’s clothes and to accommodate servants.
Around 1748-1750, the room was furnished with a canopy bed and seems to have been the count’s private bedroom, while his ‘toilette’ (getting dressed and ready to appear in public) took place in the adjacent chamber.
On the other side of this narrow corridor, to which a glass partition was added around 1785-1786, a small room used was a study since the Renaissance. It is presented as it was in the mid-18th century.

Madame de Maintenon (1635-1719) French school, after Pierre Mignard (1612-1695) 17th century Oil on canvas CH/41/0175/2

Françoise d’Aubigné, the granddaughter of poet Agrippa d’Aubigné, spent her childhood in Martinique, on account of which she was dubbed “la belle Indienne”. She returned to France after her father died, living very modestly until she married the poet Scarron, with whom she discovered the world of the royal court. On his death, she became governess, in 1668, to the illegitimate children of Louis XIV and Mme de Montespan. After the latter fell out of favour and Queen Maria Theresa died, she secretly married the king in 1683, over whom she exerted an increasing influence.

Louis XIV (1638-1715) French school 17th century Oil on canvas CH/41/0175/1

This portrait depicts the Sun King in armour, wearing the blue riband of the Order of the Holy Spirit.
When Chambord reverted to the Crown in 1661, Louis XIV started on the most urgent building work, then, in 1683, decided to use the 16th century plans to complete the building. Between 1659 and 1685, he stayed in the château eight times, usually in autumn to take advantage of the hunting. For him, the château was a private residence where he invited only certain courtiers. He further lifted a number of restrictions imposed by ‘étiquette’, the rules regulating court life in his official residences.

Flat-topped desk Circa 1740 Marquetry, leather, gilt bronze On deposit from the Mobilier National, GME 6578

This desk comes from the Crown’s furniture store. Under Louis XV, it was used in the War Ministry, at Versailles. It is similar to another desk known to have been used in this room when the count of Saxony lived in the château. As a reward for his illustrious military feats the king gave him the use of Chambord.

Folding bed 18th century Wood CH/41/0171

This folding bed, which escaped confiscation and the Revolutionary sales of 1792, was found in the storage area behind the king’s bed. Its purpose remains unclear. The simple carpentry and folding structure would seem to indicate that it was a servant’s bed, unfolded at bedtime and then stowed away the rest of the time.

Stanislaw Leszczynski, king of Poland and duke of Lorraine (1677-1766) Jean Girardet (1709-1778) Circa 1740 Oil on canvas CH/41/0881

This portrait was made shortly after Stanislaw Leszczynski was made duke of Lorraine for life in 1737. He is depicted wearing a breastplate and the royal mantle of Poland. His hand rests on a helmet ornamented with a lion’s muzzle.

Maurice, count of Saxony, marshal of France (1696-1750) After Jean-Étienne Liotard (1702-1789) Circa 1780 Oil on canvas CH/41/0306

Maurice of Saxony is shown here in front of a military tent attired as colonel of the Dragoons of Saxony in a green uniform embroidered with the insignia of the Order of the Polish White Eagle. With one hand he holds a marshal’s baton, and with the other, his helmet trimmed with panther skin. To the rear, three horsemen from his Uhlan regiments are riding off.

Blue Vase with handles and gold motifs
Japan
19th century
Porcelain
On deposit from the Musée des Arts Asiatiques – Guimet (Paris), EO 3609

Writing table
18th century
Mahogany, gilt bronze, leather
On deposit from the Musée des Arts Décoratifs (Paris), 32576

Private Gemächer

Dieses Zimmer gehört zu den privaten Gemächern der Paradezimmer Ludwigs XIV. Es wurde vielleicht zum Arbeiten, für private Empfänge oder die Aufbewahrung wertvoller Gegenstände genutzt. Es bietet hinten einen Zugang zur königlichen Garderobe sowie zu Zimmern des Zwischengeschosses, die zur Aufbewahrung der Kleider des Herrschers oder zur Unterbringung der Diener dienten.
Um 1748-1750 scheint das Zimmer, das mit einem Lit à la Duchesse ausgestattet war, ein privater Raum Moritz von Sachsens gewesen zu sein, während das angrenzende Zimmer als Waschraum genutzt wurde.
Auf der anderen Seite dieses schmalen Ganges liegt ein kleines Zimmer, das durch den Einbau einer Glastrennwand um 1785-1786 entstanden ist und das seine Funktion als Arbeitszimmer seit der Renaissance behalten hat. Es wird so gezeigt, wie es Mitte des 18. Jahrhunderts aussah.

Madame de Maintenon (1635-1719) Französische Schule, nach Pierre Mignard (1612-1695) 17. Jahrhundert Öl auf Leinwand CH/41/0175/2

Françoise d’Aubigné, die Enkelin von Agrippa d’Aubigné, verbrachte ihre Kindheit auf Martinique. Die „schöne Inderin“ kommt nach Frankreich zurück, als ihr Vater stirbt und führt bis zu ihrer Heirat mit dem Dichter Scarron ein sehr bescheidenes Leben. Er eröffnet ihr die Welt des Hofes. Nach dem Tod des Dichters wird sie 1668 Gouvernante der unehelichen Kinder Ludwigs XIV. und Madame de Montespans. Nachdem sie bei dieser in Ungnade gefallen war und nach dem Tod der Königin Maria Theresia heiratet sie im Oktober 1683 heimlich den König und beeinflusst ihn immer stärker.

Ludwig XIV. (1638-1715) Französische Schule 17. Jahrhundert Öl auf Leinwand CH/41/0175/1

Dieses Porträt zeigt den Sonnenkönig in Rüstung und mit dem blauen Band des Ordens vom Heiligen Geist.
Als Chambord 1661 wieder der Krone zufällt, lässt Ludwig XIV. dringend notwendige Arbeiten verrichten und beschließt das Gebäude ab 1683 nach den Plänen des 16. Jahrhunderts fertigstellen zu lassen. Zwischen 1659 und 1685 hält er sich 8 Mal im Schloss auf, meistens im Herbst, um dem Vergnügen der Jagd frönen zu können. Das Schloss ist für ihn ein privater Wohnsitz: er nimmt nur einen Teil seines Hofes mit und lockert die in seinen offiziellen Residenzen geltende Etikette.

Bureau plat Um 1740 Marketerie, Kupfer, vergoldete Bronze Depositum des Mobilier national, GME 6578

Dieser Schreibtisch stammt aus dem königlichen Möbellager. Unter Ludwig XV. wurde er im Kriegsministerium in Versailles genutzt. Er erinnert an ein ähnliches, für diesen Raum belegtes Möbelstück aus der Zeit, als sich Moritz von Sachsen im Schloss aufhielt. Der Monarch hatte ihm als Dank für seine glorreiche militärische Karriere in seinen Diensten die Nutzung des Schlosses überlassen.

Lit de veille 18. Jahrhundert Holz CH/41/0171

Dieses Bett mit gebrochenem Rahmen (mit Scharnieren), das den Verkäufen 1792 während der Französischen Revolution entgangen ist, wurde im hinter dem Paradeschlafzimmer liegenden Flur gefunden. Sein Ursprung ist ungewiss. Seine einfache Machart und die Tatsache, dass es zusammenklappbar ist, lassen darauf schließen, dass es sich um das Bett eines Dieners handelt, das zur Schlafenszeit aufgestellt und für den Rest der Zeit weggeräumt wurde.

Stanislaus Leszczyński , König von Polen und Herzog von Lothringen (1677-1766) Jean Girardet (1709-1778) Um 1740 Öl auf Leinwand CH/41/0881

Dieses Porträt wird kurze Zeit nach der Einsetzung Stanislaus Leszczyńskis im Herzogtum Lothringen, für das er als regierender Herzog auf Lebenszeit bestimmt wird, angefertigt (1737). Er wird im Brustharnisch dargestellt und trägt den Königsmantel Polens, seine Hand ruht auf einem mit einem Löwenmaul verzierten Helm.

Marschall Moritz, Graf von Sachsen (1696-1750) Nach Jean-Étienne Liotard (1702-1789) Um 1780 Öl auf Leinwand CH/41/0306

Moritz von Sachsen ist hier vor einem Feldlager dargestellt, er trägt die grüne Oberstuniform der sächsischen Dragoner, die mit dem Ehrenzeichen des polnischen Ordens des Weißen Adlers bestickt ist. Er hält in einer Hand seinen Marschallstab und in der anderen seinen mit Pantherfell besetzten, kupfernen Helm. Im Hintergrund reiten drei Reiter seines Ulanenregiments auf ihren Pferden davon.

Vase mit blauen Griffen und goldenen Motiven
Japan
19. Jahrhundert
Porzellan
Depositum des Musée national des arts asiatiques – Guimet (Paris), EO 3609

Schreibtisch
18. Jahrhundert
Mahagoni, vergoldete Bronze, Kupfer
Depositum des Musée des Arts décoratifs (Paris), 32576

Gabinetes privados

Esta sala forma parte de los gabinetes privados del aposento de aparato de Luis XIV, quizás utilizados para trabajar, recibir en privado o guardar objetos preciosos. Ésta da acceso, en la parte posterior, al vestidor real, así como a las salas del entrepiso utilizadas para guardar las prendas de vestir del soberano o para alojar a los sirvientes.
Alrededor de 1748-1750, la sala, amueblada con un lecho de duquesa, parece ser la sala privada del mariscal de Sajonia, mientras que el gabinete contiguo se destinaba al aseo.
Al otro lado de este estrecho corredor –creado por la adición de un tabique de cristal alrededor de 1785-1786–, una sala de modestas dimensiones conserva su función de gabinete de trabajo desde el Renacimiento. Ésta se presenta en su estado de mediados del siglo XVIII.

Madame de Maintenon (1635-1719) Escuela francesa, según Pierre Mignard (1612-1695) Siglo XVII Óleo sobre lienzo CH/41/0175/2

Françoise d’Aubigné, nieta de Agrippa d’Aubigné, pasó su infancia en Martinica. La “bella india” regresó a Francia a la muerte de su padre y llevó una vida muy modesta antes de su matrimonio con el poeta Scarron, que le abrió las puertas del mundo de la corte. Tras la muerte del poeta, se convirtió en la institutriz de los hijos ilegítimos de Luis XIV y Madame de Montespan en 1668. Tras la desgracia de esta última y la muerte de la reina María Teresa, se casó en secreto con el rey, en octubre de 1683, ejerciendo una creciente influencia sobre el soberano.

Luis XIV (1638-1715) Escuela francesa Siglo XVII Óleo sobre lienzo CH/41/0175/1

Este retrato representa al Rey Sol con armadura, llevando el cordón azul de la Orden del Espíritu Santo.
Cuando Chambord volvió a ser propiedad de la Corona en 1661, Luis XIV emprendió las obras de construcción más urgentes y luego, en 1683, decidió utilizar los planos del siglo XVI para completar el edificio. Entre 1659 y 1685 se alojó en él 8 veces, generalmente en otoño, para disfrutar de los placeres de la caza. El castillo era para él una residencia privada, a la que solo invitaba a parte de su corte y en la que aligeraba la etiqueta establecida en sus residencias oficiales.

Escritorio plano Hacia 1740 Marquetería, cuero, bronce dorado Depósito del Mobiliario Nacional, GME 6578

Este escritorio procede del Guardamuebles de la Corona. Bajo el reinado de Luis XV, se utilizó en el Ministerio de la Guerra, en Versalles. Esta pieza recrea un mueble similar, que se sabe que se usó en esta sala cuando el mariscal de Sajonia residía en el castillo, cuyo uso le había concedido el monarca como recompensa a su prestigiosa carrera militar a su servicio.

Cama plegable Siglo XVIII Madera CH/41/0171

Esta cama con el armazón roto, que escapó a las ventas revolucionarias de 1792, se encontró en la zona de almacenamiento situada detrás de la cámara de aparato. Su propósito sigue sin estar claro. Su carpintería sencilla y su estructura plegable parecen indicar que se trataba de la cama de un sirviente, que se desplegaba a la hora de acostarse y luego se guardaba el resto del tiempo.

Estanislao I Leszczynski, rey de Polonia y duque de Lorena (1677-1766) Jean Girardet (1709-1778) Hacia 1740 Óleo sobre lienzo CH/41/0881

Este retrato se pintó poco después de que Estanislao I Leszczynski se instalara en el Ducado de Lorena del que fue nombrado duque de por vida (1737). En él aparece representado con una coraza y ataviado con el manto real de Polonia, con la mano apoyada sobre un yelmo adornado con una cabeza de león.

Mariscal Mauricio, conde de Sajonia (1696-1750) Según Jean-Étienne Liotard (1702-1789) Hacia 1780 Óleo sobre lienzo CH/41/0306

Mauricio de Sajonia aparece representado delante de una tienda de campaña, ataviado con el uniforme verde de coronel de los Dragones de Sajonia, bordado con la insignia de la Orden del Águila Blanca de Polonia. Éste sostiene su bastón de mariscal en una mano y su casco de cobre adornado con piel de pantera en la otra. En la retaguardia aparecen tres jinetes de sus regimientos de ulanos alejándose a caballo.

Jarrón con asas azules y motivos dorados
Japón
Siglo XIX
Porcelana
Depósito del Museo Nacional de Artes Asiáticas – Guimet (París), EO 3609

Mesa de escritura
Siglo XVIII
Caoba, bronce dorado, cuero
Depósito del Museo de Artes Decorativas (París), 32576

Gabinetti privati

Questa stanza fa parte dei gabinetti privati dell’appartamento da parata di Luigi XIV. Poteva essere usata per lavorare, ricevere in privato o conservare oggetti preziosi. Dà accesso, sul retro, al guardaroba reale, nonché a stanze nel mezzanino che servono alla conservazione dei vestiti del sovrano o all’alloggio dei domestici.
Verso il 1748-1750, la stanza, arredata con un letto alla duchessa, sembra costituire la camera privata del maresciallo di Sassonia, mentre il gabinetto adiacente serve per la toeletta.
Dall’altro lato di questo stretto corridoio – creato con l’aggiunta di un tramezzo vetrato verso il 1785-1786 -, vi è una stanza dalle dimensioni modeste che ha conservato la sua funzione di studio di lavoro sin dal Rinascimento. Viene presentata com’era nella metà del XVIII secolo.

Madame de Maintenon (1635-1719) Scuola francese, secondo Pierre Mignard (1612-1695) XVII secolo Olio su tela CH/41/0175/2

Nipote di Agrippa d’Aubigné, Francesca d’Aubigné trascorre la sua infanzia in Martinica. La «bella indiana» rientra in Francia dopo la morte di suo padre e conduce una vita molto modesta prima del suo matrimonio con il poeta Scaron, che le apre le porte del mondo della corte. Dopo la morte del poeta, diventa nel 1668 governante dei figli illegittimi di Luigi XIV e Madame de Montespan. Dopo la disgrazia di questa ultima e alla morte della regina Maria-Teresa, sposa segretamente il re nell’ottobre del 1683, sul quale esercita un’influenza crescente.

Luigi XIV (1638-1715) Scuola francese XVII secolo Olio su tela CH/41/0175/1

Questo ritratto raffigura il Re Sole con la sua armatura, che indossa il cordone blu dell’ordine dello Spirito Santo.
Quando Chambord torna alla corona nel 1661, Luigi XIV intraprende lavori urgenti, quindi decide, a partire dal 1683, di completare l’edificio secondo i disegni del XVI secolo. Vi soggiorna 8 volte tra il 1659 ed il 1685, generalmente d’autunno per approfittare dei piaceri della caccia. Il castello è per lui una dimora privata: vi inviata solo una parte della sua corte e alleggerisce l’etichetta in vigore nelle sue dimore ufficiali.

Scrivania piatta Verso il 1740 Intarsio, cuoio, bronzo dorato Deposito del Mobilier National, GME 6578

Questa scrivania proviene dal Guardamobili della Corona. Sotto Luigi XV, veniva usata nel Ministero della Guerra, a Versailles; Evoca un mobile simile, la cui presenza è attestata in questa stanza all’epoca del maresciallo di Sassonia, quando egli risiedeva nel castello di cui il monarco gli aveva conferito il godimento, in ricompensa della sua prestigiosa carriera militare al suo servizio.

Letto di veglia XVIII secolo Legno CH/41/0171

Questo letto a telaio spezzato, sfuggito alle vendite rivoluzionarie del 1792, è stato ritrovato nel ripostiglio realizzato nella parte posteriore della camera del paradiso. La sua origine rimane incerta. Il suo stile semplice e il suo carattere pieghevole sembrano indicare che si tratta di un letto di domestico, dispiegato al momento di coricarsi e conservato in una dispensa il resto del tempo.

Stanislas Leszczynski, re di Polonia e duca di Lorena (1677-1766) Jean Girardet (1709-1778) Verso il 1740 Olio su tela CH/41/0881

Questo ritratto è stato realizzato poco tempo dopo l’installazione di Stanislas Leszczynski nel ducato di Lorena di cui viene fatto duca regnante a vita (1737). Viene raffigurato con una corazza e vestito con il mantello reale di Polonia, la mano poggiata su un elmo ornato da un muso di leone.

Maresciallo Maurizio, conte di Sassonia (1696-1750) Secondo Jean-Étienne Liotard (1702-1789) Verso il 1780 Olio su tela CH/41/0306

Maurizio di Sassonia viene raffigurato davanti a una tenda di campagna, vestito con l’uniforme verde di colonnello dei Dragoni di Sassonia, ricamato con le insegne dell’ordine dell’Aquila Bianca di Polonia. Regge con una mano il suo bastone di maresciallo e, con l’altra, il suo casco in rame orlato da pelliccia di pantera. Sullo sfondo, tre cavalieri dei suoi reggimenti di Uhlan si allontanano a cavallo.

Vaso con manici blu e motivi dorati
Giappone
XIX secolo
Porcellana
Deposito del museo nazionale delle arti asiatiche – Guimet (Parigi), EO 3609

Tavolo da scrittura
XVIII secolo
Mogano, bronzo dorato, pelle
Deposito del Musée des Arts décoratifs (Parigi), 32576

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