C’est à une édition tout à fait exceptionnelle à laquelle nous avons convié le public, puisque pas moins de 5 orchestres figuraient au programme ! Le Festival n’en est pas moins resté fidèle à sa volonté de traverser l’histoire de la musique, des accents médiévaux à la création contemporaine de l’ensemble Cairn, et de proposer de jeunes formations brillantes, tel le Trio Metral, comme des figures internationalement reconnues avec Renaud Capuçon.
Nous nous sommes également efforcés, depuis l’origine, d’ouvrir la programmation à des hybridations fécondes. Ce fut de nouveau le cas cette année, notamment en rééditant le spectacle déambulatoire du Château en musique, en proposant également un concert-exposition, transportant le piano de Vanessa Wagner au milieu des œuvres de Lionel Sabatté. En effet, la dimension écologique du Domaine innervait jusqu’au Festival lui-même : non seulement à travers la création, par Alexandra Grimal et le Paris Mozart Orchestra, du Jardin en mouvement, mais également par l’invitation faite au jeune Orchestre du Nouveau Monde, particulièrement engagé dans la réflexion environnementale par le prisme de la musique. Et c’est ainsi que nous avons achevé cette édition par la Symphonie pastorale de Beethoven, tout un symbole au cœur de la forêt de Chambord…
